Réalisant habituellement ses films avec
Noémie Saglio ou
Cédric Le Gallo,
Daddy cool est à ce jour l'unique réalisation solo de
Maxime Govare (même si
Noémie Saglio n'est pas bien loin, puisqu'elle coécrit le scénario). On suit ici un couple fraîchement séparé :
Vincent Elbaz vient de se faire larguer par celle qui est toujours à ses yeux la femme de sa vie :
Laurence Arné. Cette dernière, à trente-cinq ans, ne supportait plus le manque de maturité de son ex, et souhaitait fonder une famille. Évidemment, et malgré ses quarante ans au compteur,
Adrien est bien incapable de s'occuper d'un enfant.
Voulant à tout prix récupérer son ex, et pour éviter de se retrouver à la rue, il décide de lui montrer qu'il a mûri en trouvant enfin un travail, et pas n'importe lequel : il ouvre une micro-crèche à domicile !
De son côté, la jeune femme a décidé de tourner la page, et la présence de son ex, et surtout d'enfants à son domicile vont compliquer les choses !
Si le déroulé du film n'apporte pas vraiment de surprise, on se laisse vite prendre par l'histoire, et par ses personnages touchants, et bien travaillés. Mieux encore : la distribution est complétée par une pléthore de seconds rôles de renom, parmi lesquels on retrouve
Jean-François Cayrey,
Bernard Le Coq,
Axelle Laffont,
Michel Leeb,
Blanche Ravalec la trop rare
Vanessa Demouy, mais aussi deux personnalités du web :
Marion Séclin et
Andy Raconte.
Sans dépasser sa condition de petite sympathique comédie française sans grande ambition, le film joue son rôle, et se laisse regarder non sans plaisir.
Note :
7 / 10