Créée en 1966, la série
Le frelon vert mettait en scène
Van Williams et
Bruce Lee dans le rôle de deux justiciers masqués : le
Frelon vert et
Kato, son acolyte.
En 2011, c'est le
frenchy Michel Gondry qui s'atèle à l'adaptation de cette série. Bien décidé à lui donner un sacré coup de jeune.
L'excellent
Seth Rogen campe ici le rôle principal ; à savoir celui d'un fils de milliardaire qui passe ses journées à boire et à draguer tandis que son père dirige l'un des plus importants journaux de la ville.
Lorsque celui-ci décède, intoxiqué par le venin d'une abeille,
Seth Rogen comprend qu'il devra trouver un but à sa vie. S'occuper du journal ne le passionne pas le moins du monde. Il va alors devenir, avec son domestique et ami
Jay Chou, un super-héros : le
Frelon vert ! Et comme tout super-héros, il collabore avec la police pour combattre les criminels ! Comment ? Non ? Ah ! Ah bah non… Le
Frelon vert, lui, combat les criminels et fuit la police.
Bref, ce
Frelon vert est un anti-héros particulièrement égocentrique, narcissique et… charismatique. Interprété brillamment par
Seth Rogen, ce héros devient carrément jouissif, aidé par un faire-valoir qui, une fois n'est pas coutume, est largement plus intelligent et plus fort que son maître. Ce dernier, inventeur dans l'âme, bricole des gadgets complètement jubilatoires. Le
top étant la
Black beauty ; sorte de
batmobile sauce frelon.
Pas franchement très bien réalisé, pas forcément beau, pas forcément très bien écrit,
Le frelon vert est juste un délire dans lequel on plonge avec délice. Surtout, le jeu d'acteur de
Jay Chou,
Cameron Diaz,
Christoph Waltz et bien sûr
Seth Rogen donne au film une ambiance incroyable.
Bref, ce n'est clairement pas le film de l'année, mais il s'agit d'un pur divertissement follement original.
Note :
7 / 10