La vie pour de vrai est le huitième long métrage de Dany Boon, et clairement, ce n’était pas de bon augure, car son film précédent, qui portait le chiffre 8 — 8 rue de l'humanité — était un ratage complet !
Tenant, comme toujours dans ses films, le rôle principal, Dany Boon campe ici le rôle d’un homme dont les parents se sont rencontrés dans un Club Med du Mexique, et qui y a passé les cinquante premières années de sa vie — oui, l’acteur-réalisateur en profite pour se rajeunir de quelques années. Finalement, sans raison particulière, il décide d’enfin quitter le club pour se rendre à Paris et tenter d’y retrouver Violette, une vacancière dont il été tombé amoureux lorsqu’il avait huit ans.
Si le film est loin d’être le meilleur du réalisateur Ch’ti, il reste cependant bien meilleur que 8 rue de l'humanité grâce à une idée de départ originale, et à quelques bons gags. Cependant, les autres rôles de tête d’affiche que sont Kad Merad et Charlotte Gainsbourg sont à côté de la plaque, tenant difficilement leurs rôles. Le premier apparait fatigué et démotivé tandis que la seconde, qui a convaincu Dany Boon de lui offrir le rôle, n’est clairement pas faite pour lui, et semble toujours mal à l’aise et déconnectée.
Une comédie honnête, vite oubliable.

Note : 5 / 10