Le nouveau protocole, c'est avant tout une ambiance très particulière et assez malsaine, qui prend aux tripes pendant toute la durée du film. On assiste donc à un spectacle fort aux allures de documentaire mené par un
Clovis Cornillac bluffant.
L'histoire est celle de
Clovis Cornillac, homme simple, bûcheron, et père célibataire. Un jour, sa vie bascule : son fils de 18 ans meurt dans un accident de voiture. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais
Marie-Josée Croze (
Les invasions barbares,
Ne le dis à personne ou
Le scaphandre et le papillon) débarque de Paris pour apprendre au père meurtri que son fils était sous médicaments. Des médicaments en phase de test, et que ceux-ci sont peut-être responsables de la mort de son fils !
S'en suit alors une quête pour la vérité dans laquelle le père est embarqué au départ plutôt contre son gré mais qu'il va finir par s'approprier. Le film est poignant, même si
Marie-Josée Croze est parfaitement insupportable dans son personnage de militante en[g/r]agée d'ultra-gauche (le terme est à la mode). Insupportable, certes, mais elle joue son rôle.Le film que nous propose
Thomas Vincent est donc un film fort et très particulier mais toutefois empreint d'un « amateurisme » qui procure un léger manque. Dommage, donc, mais
Le nouveau protocole n'en reste pas moins un film intéressant.
Note :
5 / 10