Black phone, dirigé par Scott Derrickson, cinéaste renommé pour ses travaux tels que L'exorcisme d'Emily Rose et Le jour où la Terre s'arrêta, propose une nouvelle plongée dans le l'épouvante avec Ethan Hawke en tête d'affiche. Une combinaison intrigante sur le papier.

Finney Shaw, un adolescent enlevé et emprisonné, découvre un téléphone hors d'usage qui le connecte aux voix des précédentes victimes de son ravisseur. Un concept qui, bien que non dénué d'intérêt, se perd dans l'exécution du scénario.

L'idée initiale manque de fraîcheur, s'aventurant sur des sentiers déjà battus. Malgré la performance solide d'Ethan Hawke, le film échoue à apporter une contribution significative au genre, laissant un goût de déjà-vu et une impression de prévisibilité. Le développement des personnages reste superficiel. Bien que le film tente d'explorer des thèmes sombres et psychologiques, il ne parvient pas à approfondir ces aspects de manière significative. Les possibilités de développement restent inexploitées, laissant le spectateur sur sa faim.
La réalisation, bien que soignée, ne parvient pas à insuffler de l'originalité au récit. Les choix visuels et techniques, bien que corrects, ne parviennent pas à compenser les lacunes du scénario. Une réalisation compétente mais qui n'élève pas le film au-delà de la banalité. Bref, un thriller convenu, manquant de l'audace nécessaire pour se démarquer.

Note : 4 / 10