C'est LE film événement de ce début d'année chez Netflix, et tout le monde en parle et le commente très largement. Mais alors, que vaut réellement ce film ?
Ici,
Sandra Bullock incarne une femme qui voit le monde s'écrouler autour d'elle. Les gens – tous les gens – se suicident dès que leur regard se pose sur « une chose » qui semble se trouver partout et nulle-part à la fois. Mais à l'extérieur uniquement.
Malorie, puisque c'est ainsi qu'elle se nomme, se retrouve ainsi barricadée dans une maison, en compagnie d'un petit groupe de survivants ; lequel s'efforce donc d'isoler complètement leur habitat, afin de ne jamais apercevoir, même par mégarde, les fameuses créatures.
Cette première partie du film, avec – entre autres –
John Malkovich n'est pas sans rappeler
The mist et les occupants du supermarchés tentant de comprendre ce qu'il se passe dehors.
Quelques mois plus tard,
Malorie aura pris sous ses ailes deux jeunes enfants. Seuls survivants, ils devront alors tenter de rejoindre un autre groupe d'humains (non, ce n'est pas du
spoil : c'est la première scène du film, le reste étant un
flashback).
Techniquement, le film est plutôt bien fait, assez joli, avec des plans sympathiques. Le
casting est efficace, en particulier
Sandra Bullock qui se donne à fond. L'histoire est assez convenue, mais pas maladroite pour autant. Globalement, donc, le film est plutôt bon, même s'il n'apporte pas grand-chose de neuf. À voir par curiosité, et pour l'ambiance générale.
Note :
6 / 10