En allant voir
Esther, je m'attendais clairement à voir un succédané de
La malédiction, actualisé et féminisé.
Après avoir vu la bande-annonce, il me paraissait clair qu'
Esther était une jeune fille possédée par un démon qui allait vouloir exterminer toute la famille… Pas si simple !
L'histoire est celle d'une mère de famille,
Vera Farmiga, déjà maman de deux enfants, dont le troisième est mort-né. Complètement obnubilée par la perte de ce bébé, elle et son mari (
Peter Sarsgaard) décident d'adopter une fillette déjà grande :
Esther (
Isabelle Fuhrman). Rapidement, la jeune fille fera montre d'un comportement particulièrement étrange ; surtout envers sa mère adoptive.
Là encore, le synopsis pourrait laisser penser à quelque film fantastique, pourtant, la conclusion franchement inattendue détrompe le spectateur : il pourrait presque s'agir là d'une histoire vraie… mais je n'en dirai pas plus.
En fait, plus que de
La malédiction, le film prend son inspiration dans le film de
Curtis Hanson La main sur le berceau. D'ailleurs, la scène où
Rebecca De Mornay ravage un cabinet de toilettes sous le coup de la colère est reproduite à l'identique dans
Esther.
Outre ce léger plagiat – ou hommage ? –, que l'on pardonnera tant les deux films sont différents par ailleurs, l'œuvre de
Jaume Collet-Serra (coproduite d'ailleurs par
Leonardo DiCaprio) est réellement originale. De plus, la distribution (en particulier
Isabelle Fuhrman) enrichit réellement le film. Bref, une bonne surprise, à découvrir, même pour ceux qui ne sont pas spécialement
aficionados des films d'épouvante.
Note :
8 / 10