Quand
Kafka, autrement connu sous le nom de
Francis Kuntz, se lance dans la réalisation d'un long métrage, on s'attend à film dans la lignée des œuvres atypiques de ses collègues du Groland (
Aaltra,
Avida,
Louise-Michel ou
Mammuth). Pourtant, bien qu'atypique à sa manière,
Henry reste bien plus classique.
Habitué aux rôles de sympathique ordure,
Kafka pousse ici l'idée à l'extrême en interprétant
Henry, gérant d'une petite boutique d'instruments de musique nancéien.
Henry, donc, est un parfait escroc et n'hésite pas à s'en prendre à ses amis, et même à sa famille ; en témoigne sa sœur (
Élise Larnicol) que ce dernier tente de faire interner, par jeu.
Son pire coup trouve ses origines dans le décès d'un ami. S'empressant de consoler sa mère, veuve, il parvient à lui racheter la collection d'instruments de musique de feu son ami, pour un prix dérisoire – évidemment. C'est là que commenceront les ennuis.
Amusant, sans être hilarant, fin sans être spirituel,
Henry est bon sans être excellent. Inutile, donc, d'y attendre un condensé d'humour grolandais ; pour autant, le film reste une sympathique comédie française qui a le mérite d'être un minimum originale.
Note :
6 / 10