Ayant bien pigé que s'il continuait sur sa lancée,
Chris Columbus finirait dans le mur, celui-ci refile la licence
Harry Potter à
Alfonso Cuarón, réalisateur mexicain des
Fils de l'homme. Le film est connu pour être plus apprécié des cinéphiles, car plus sombre, mais moins des fanatiques de la saga « littéraire ». Bref, deux points positifs : l'
a-priori est plutôt favorable…
Dans cet épisode, le jeune sorcier apprend d'une part que si ses parents ont été tués par
Voldemort (on a le nom qu'on peut), c'est parce qu'ils ont été dénoncés par un dénommé
Sirus Black (on a le nom qu'on peut) ; et d'autre part que le susnommé
Sirius Black (pourquoi pas
Vega Blue ou
Orion Green voire
Aldebaran Pink ?) s'est évadé de la prison d'
Alcatraz Askaban. Il n'y a aucun doute : c'est pour tuer
Harry qu'il est de retour !
Effectivement, la qualité globale du film est plutôt en hausse… pour autant, le scénario est toujours aussi catastrophique et les acteurs toujours aussi mauvais ! Mention spéciale à
Gary Oldman franchement navrant dans son rôle de méchant.
Le vrai point noir de ce film reste finalement l'attitude du réalisateur qui prend clairement les spectateurs pour des débiles profonds ! En témoigne la présence redondante de l'avis de recherche de
Sirius qui montre ce dangereux criminel à moitié mort de rire et en train de tirer la langue (oui, les sorciers arrivent à imprimer des GIF animés).
Bref, il est clair dès les premières minutes du film que celui qu'on nous annonce comme un méchant très méchant n'est finalement pas si terrifiant…
En conclusion, ce troisième volet des aventures insipides du sorcier le plus inutile de toute l'histoire du cinéma se révèle un peu plus
punchy que les deux premiers, et un poil mieux réalisé bien que l'aspect final ressemble étonnamment à de la bouillie pour bébés : pas très appétissant, pas vraiment bon, et qu'il devient difficile d'apprécier passé un certain âge.
Note :
4 / 10