14 jours pour aller mieux
Édouard Pluvieux, connu pour ses collaborations avec Kev Adams, se lance dans une nouvelle aventure cinématographique avec 14 jours pour aller mieux. Ce film marque les débuts au cinéma de l'humoriste Maxime Gasteuil dans un premier rôle, entouré de figures connues comme Zabou Breitman et Lionel Abelanski. L'idée du film est née d'une expérience réelle vécue par Gasteuil et le producteur Benjamin Demay, ce qui promettait une certaine authenticité.
L'histoire suit Maxime, un cadre stressé et cartésien, forcé par sa future femme à participer à un stage de bien-être de deux semaines. Accompagné de son beau-frère loufoque, il se retrouve plongé dans un univers new age peuplé de personnages excentriques, sous la houlette d'un duo de « clairvoyants ». Le film promet une confrontation entre le cynisme urbain et la philosophie zen.
Le scénario, bien qu'inspiré d'une expérience réelle, tombe malheureusement dans les travers classiques du genre. On suit le schéma habituel : le protagoniste réticent qui finit par s'ouvrir à de nouvelles perspectives. C'est prévisible, certes, mais pas dénué de moments amusants. Le film tente d'équilibrer l'humour et la sincérité, évitant de tomber dans la pure parodie, ce qui est louable. Cependant, certaines situations semblent forcées et les gags parfois répétitifs.
Les personnages, bien que caricaturaux, ont le mérite d'être variés. Maxime, le protagoniste, évolue de manière assez conventionnelle, passant de l'arrogance à l'ouverture d'esprit. Les autres participants au stage, bien que stéréotypés, apportent une diversité bienvenue à l'ensemble. On regrette toutefois que certains personnages secondaires soient sous-exploités, réduits à un trait de caractère unique.
Le film aborde des thèmes actuels comme le burn-out, la quête de sens et l'opposition entre vie professionnelle et épanouissement personnel. Il tente de transmettre un message sur l'importance du lâcher-prise et de l'ouverture aux autres, même si ces idées sont traitées de manière assez superficielle.
La réalisation de Pluvieux est correcte, sans être particulièrement remarquable. Le choix du Domaine de Boisbuchet, en Charente, comme décor apporte une authenticité visuelle appréciable. La mise en scène reste conventionnelle, servant efficacement l'histoire sans prendre de risques.
Côté performances, Maxime Gasteuil s'en sort honorablement pour son premier rôle principal au cinéma. Son expérience de la scène transparaît dans son aisance face à la caméra, même si par moments son jeu manque de nuances. Zabou Breitman est convaincante dans le rôle de la gourou, apportant une crédibilité bienvenue à son personnage. Les seconds rôles, incarnés par des acteurs expérimentés comme Lionel Abelanski, Chantal Lauby et Michel Boujenah, apportent une solidité à l'ensemble, même si leurs apparitions sont parfois trop brèves.
En conclusion, 14 jours pour aller mieux est un film qui ne réinvente pas la roue, mais qui offre un divertissement honnête. Il souffre de clichés et d'un manque d'originalité scénaristique, mais est sauvé par quelques moments drôles et une distribution solide. C'est le type de comédie française qui fonctionnera probablement mieux sur petit écran qu'au cinéma. Si vous êtes fan de Maxime Gasteuil ou amateur de comédies légères sur le développement personnel, vous y trouverez votre compte. Pour les autres, ça reste un film sympathique mais pas inoubliable.
Note : 6 / 10
L'histoire suit Maxime, un cadre stressé et cartésien, forcé par sa future femme à participer à un stage de bien-être de deux semaines. Accompagné de son beau-frère loufoque, il se retrouve plongé dans un univers new age peuplé de personnages excentriques, sous la houlette d'un duo de « clairvoyants ». Le film promet une confrontation entre le cynisme urbain et la philosophie zen.
Le scénario, bien qu'inspiré d'une expérience réelle, tombe malheureusement dans les travers classiques du genre. On suit le schéma habituel : le protagoniste réticent qui finit par s'ouvrir à de nouvelles perspectives. C'est prévisible, certes, mais pas dénué de moments amusants. Le film tente d'équilibrer l'humour et la sincérité, évitant de tomber dans la pure parodie, ce qui est louable. Cependant, certaines situations semblent forcées et les gags parfois répétitifs.
Les personnages, bien que caricaturaux, ont le mérite d'être variés. Maxime, le protagoniste, évolue de manière assez conventionnelle, passant de l'arrogance à l'ouverture d'esprit. Les autres participants au stage, bien que stéréotypés, apportent une diversité bienvenue à l'ensemble. On regrette toutefois que certains personnages secondaires soient sous-exploités, réduits à un trait de caractère unique.
Le film aborde des thèmes actuels comme le burn-out, la quête de sens et l'opposition entre vie professionnelle et épanouissement personnel. Il tente de transmettre un message sur l'importance du lâcher-prise et de l'ouverture aux autres, même si ces idées sont traitées de manière assez superficielle.
La réalisation de Pluvieux est correcte, sans être particulièrement remarquable. Le choix du Domaine de Boisbuchet, en Charente, comme décor apporte une authenticité visuelle appréciable. La mise en scène reste conventionnelle, servant efficacement l'histoire sans prendre de risques.
Côté performances, Maxime Gasteuil s'en sort honorablement pour son premier rôle principal au cinéma. Son expérience de la scène transparaît dans son aisance face à la caméra, même si par moments son jeu manque de nuances. Zabou Breitman est convaincante dans le rôle de la gourou, apportant une crédibilité bienvenue à son personnage. Les seconds rôles, incarnés par des acteurs expérimentés comme Lionel Abelanski, Chantal Lauby et Michel Boujenah, apportent une solidité à l'ensemble, même si leurs apparitions sont parfois trop brèves.
En conclusion, 14 jours pour aller mieux est un film qui ne réinvente pas la roue, mais qui offre un divertissement honnête. Il souffre de clichés et d'un manque d'originalité scénaristique, mais est sauvé par quelques moments drôles et une distribution solide. C'est le type de comédie française qui fonctionnera probablement mieux sur petit écran qu'au cinéma. Si vous êtes fan de Maxime Gasteuil ou amateur de comédies légères sur le développement personnel, vous y trouverez votre compte. Pour les autres, ça reste un film sympathique mais pas inoubliable.
Note : 6 / 10
Vu le 4 août 2024