Les femmes du 6e étage
Après quelques comédies, dont le très médiocre Du jour au lendemain qui met en scène Benoît Poelvoorde, Philippe Le Guay s'attaque ici à la bourgeoisie parisienne des années 60.
Issu d'une famille particulièrement aisée, Fabrice Luchini habite un immeuble haussmannien typique de la capitale, dans lequel il a toujours vécu, avec ses parents ; et eux avant lui avec leurs propres parents. Agent de change, l'homme a toujours connu une existence linéaire, sans surprise et surtout sans changement. D'ailleurs, leur bonne à tout faire, Michèle Gleizer, est une bretonne au service de la famille depuis trente ans.
C'est alors qu'au décès de madame la mère de monsieur, Sandrine Kiberlain, la maîtresse de maison, décide d'enfin transformer la chambre de feue sa propriétaire en bureau. Choquée par ce manque de respect, la bonne quitte définitivement les résidents.
Confrontés soudain au marché des bonnes, Fabrice Luchini apprend que la mode des bretonnes est maintenant révolue, et qu'il faut – pour être dans le coup – prendre une espagnole. Justement, une communauté de demoiselles espagnoles campent les chambres de bonnes de l'immeuble.
Ce sera alors le début d'un choc culturel pour celui dont les manières (et non le charisme) ne seront pas sans évoquer l'illustre beau-frère du réalisateur.
Alors que l'on pouvait attendre le duo Luchini / Kiberlain avec intérêt, ce sera finalement l'escouade espagnole qui remportera l'attention du spectateur (il faut dire aussi que Sandrine Kiberlain livre ici une bien piètre prestation).
L'argentine Natalia Verbeke s'illustre ici dans son premier film francophone et n'est pas sans rappeler Penélope Cruz.
Plus discrète mais non moins efficace, Lola Dueñas se montre également convaincante dans son rôle de fervente communiste, farouchement révoltée par le bourgeois et le capitalisme qu'il représente. Dommage, donc, que le rôle de la demoiselle – déjà repérée par Alejandro Amenabar et Pedro Almodóvar tout de même – n'ait été plus présente.
Au final, Les femmes du 6e étage est une sympathique comédie romantique qui comblera son manque d'originalité par une interprétation solide et par quelques répliques fort amusantes.
Note : 7 / 10
Issu d'une famille particulièrement aisée, Fabrice Luchini habite un immeuble haussmannien typique de la capitale, dans lequel il a toujours vécu, avec ses parents ; et eux avant lui avec leurs propres parents. Agent de change, l'homme a toujours connu une existence linéaire, sans surprise et surtout sans changement. D'ailleurs, leur bonne à tout faire, Michèle Gleizer, est une bretonne au service de la famille depuis trente ans.
C'est alors qu'au décès de madame la mère de monsieur, Sandrine Kiberlain, la maîtresse de maison, décide d'enfin transformer la chambre de feue sa propriétaire en bureau. Choquée par ce manque de respect, la bonne quitte définitivement les résidents.
Confrontés soudain au marché des bonnes, Fabrice Luchini apprend que la mode des bretonnes est maintenant révolue, et qu'il faut – pour être dans le coup – prendre une espagnole. Justement, une communauté de demoiselles espagnoles campent les chambres de bonnes de l'immeuble.
Ce sera alors le début d'un choc culturel pour celui dont les manières (et non le charisme) ne seront pas sans évoquer l'illustre beau-frère du réalisateur.
Alors que l'on pouvait attendre le duo Luchini / Kiberlain avec intérêt, ce sera finalement l'escouade espagnole qui remportera l'attention du spectateur (il faut dire aussi que Sandrine Kiberlain livre ici une bien piètre prestation).
L'argentine Natalia Verbeke s'illustre ici dans son premier film francophone et n'est pas sans rappeler Penélope Cruz.
Plus discrète mais non moins efficace, Lola Dueñas se montre également convaincante dans son rôle de fervente communiste, farouchement révoltée par le bourgeois et le capitalisme qu'il représente. Dommage, donc, que le rôle de la demoiselle – déjà repérée par Alejandro Amenabar et Pedro Almodóvar tout de même – n'ait été plus présente.
Au final, Les femmes du 6e étage est une sympathique comédie romantique qui comblera son manque d'originalité par une interprétation solide et par quelques répliques fort amusantes.
Note : 7 / 10
Vu le 27 février 2011
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage