Le septième juré
Le septième juré, réalisé par Georges Lautner et sorti en 1961, s'impose comme un thriller judiciaire captivant. Porté par un casting de choix, le film explore les méandres d'un procès tendu et les intrications d'une petite ville provinciale. Parmi les acteurs, Bernard Blier, Danièle Delorme, et Jacques Riberolles se démarquent dans cette œuvre qui combine suspense, drame, et subtilité.
À Pontarlier, le paisible pharmacien Grégoire Duval (interprété par Bernard Blier) commet le meurtre impulsif d'une jeune femme. L'accusé initial, Sylvain Sautral, est jugé pour le crime, mais c'est Duval lui-même qui se retrouve nommé juré dans le procès.
Le scénario est une toile complexe de suspense et de drame. L'intrigue du procès, bien que palpitante, est parfois entachée par quelques longueurs et un élément déclencheur initial — le coup de sang du pharmacie — difficile à comprendre. Cependant, ces faiblesses sont compensées par la force de l'ensemble et la subtilité des thèmes abordés.
Les acteurs principaux, notamment Bernard Blier et Danièle Delorme, apportent une profondeur saisissante à leurs personnages. Blier excelle, comme à son habitude, en incarnant le pharmacien tourmenté. Malgré son talent, Francis Blanche semble légèrement en retrait, peut-être en raison de sa jeunesse par rapport au rôle du procureur général. Dans des rôles plus minimes, on prend plaisir à croiser Anne Doat et surtout Robert Dalban.
Le septième juré explore les préjugés sociaux et la morale de la petite bourgeoisie provinciale. Les thèmes de la culpabilité, de la justice, et de l'acceptation sociale sont traités avec subtilité. Le film offre une réflexion sur la dualité entre l'apparence et la réalité dans une société conservatrice.
Georges Lautner réalise le film avec habileté, créant une atmosphère pesante tout au long du métrage. La photographie contribue à la tension, bien que quelques scènes puissent paraître datées. La mise en scène globale sert efficacement le ton du thriller judiciaire.
Bref, c'est là un film prenant qui réussit à tisser une trame captivante malgré quelques imperfections. L'excellence de Bernard Blier, associée à la présence remarquable de Danièle Delorme et Jacques Riberolles, élève l'ensemble. Malgré des éléments déroutants et quelques longueurs, le film reste intéressant et divertissant. Une exploration nuancée de la culpabilité et de la justice dans un contexte provincial conservateur.
Note : 7 / 10
À Pontarlier, le paisible pharmacien Grégoire Duval (interprété par Bernard Blier) commet le meurtre impulsif d'une jeune femme. L'accusé initial, Sylvain Sautral, est jugé pour le crime, mais c'est Duval lui-même qui se retrouve nommé juré dans le procès.
Le scénario est une toile complexe de suspense et de drame. L'intrigue du procès, bien que palpitante, est parfois entachée par quelques longueurs et un élément déclencheur initial — le coup de sang du pharmacie — difficile à comprendre. Cependant, ces faiblesses sont compensées par la force de l'ensemble et la subtilité des thèmes abordés.
Les acteurs principaux, notamment Bernard Blier et Danièle Delorme, apportent une profondeur saisissante à leurs personnages. Blier excelle, comme à son habitude, en incarnant le pharmacien tourmenté. Malgré son talent, Francis Blanche semble légèrement en retrait, peut-être en raison de sa jeunesse par rapport au rôle du procureur général. Dans des rôles plus minimes, on prend plaisir à croiser Anne Doat et surtout Robert Dalban.
Le septième juré explore les préjugés sociaux et la morale de la petite bourgeoisie provinciale. Les thèmes de la culpabilité, de la justice, et de l'acceptation sociale sont traités avec subtilité. Le film offre une réflexion sur la dualité entre l'apparence et la réalité dans une société conservatrice.
Georges Lautner réalise le film avec habileté, créant une atmosphère pesante tout au long du métrage. La photographie contribue à la tension, bien que quelques scènes puissent paraître datées. La mise en scène globale sert efficacement le ton du thriller judiciaire.
Bref, c'est là un film prenant qui réussit à tisser une trame captivante malgré quelques imperfections. L'excellence de Bernard Blier, associée à la présence remarquable de Danièle Delorme et Jacques Riberolles, élève l'ensemble. Malgré des éléments déroutants et quelques longueurs, le film reste intéressant et divertissant. Une exploration nuancée de la culpabilité et de la justice dans un contexte provincial conservateur.
Note : 7 / 10
Vu le 10 janvier 2024