Alien 3
Pour son premier long métrage, David Fincher s'attaque à du très lourd avec la franchise Alien, qui comptait déjà deux premiers volets d'une grande qualité, tant esthétique que narrative.
Et quitte à faire ce pari fou, Fincher ne fait pas les choses à moitié, puisqu'il commence par démolir le travail de Cameron en tuant Hicks, Newt et Bishop d'entrée de jeu, en faisant s'écraser la navette de l'équipage déjà réduit sur une planète peu accueillante. Ripley (Sigourney Weaver, toujours) se retrouve seule survivante du crash, ou presque, puisqu'évidemment, un xénomorphe était à bord… La jeune demoiselle de 87 ans (dont 57 de stase, mais quand même) atterrit donc sur une planète prison, peuplée par des dégénérés, prédateurs sexuels et autres assassins, où elle sera prise en charge par le seul médecin présent : Clemens (Charles Dance). Rapidement, l'alien pointera le bout de son museau, au grand désespoir de ce petit monde carcéral…
Le film se démarque très nettement des deux premiers opus en changeant radicalement de ton. La créature n'est plus le seul ennemi de Ripley, puisque le danger vient de partout à la fois : des prisonniers menés par Dillon (Charles S. Dutton), pour commencer, mais aussi du directeur de la prison, de Weyland-Yutani, la société qui cherche à exploiter le xénomorphe, et même de son propre corps, qui héberge une reine alien…
On est loin des personnages caricaturaux de Cameron avec ces gueules cassées aux profils tourmentés. Et tant mieux ! Même si le film souffre de nombreuses imperfections, notamment au niveau du rythme et de la clarté de certaines scènes lors des courses-poursuites de la fin, il n'en reste pas moins franchement prenant, et apporte à la saga une dimension nouvelle, particulièrement intéressante. Un bon film, donc, injustement décrié.
Note : 7 / 10
Et quitte à faire ce pari fou, Fincher ne fait pas les choses à moitié, puisqu'il commence par démolir le travail de Cameron en tuant Hicks, Newt et Bishop d'entrée de jeu, en faisant s'écraser la navette de l'équipage déjà réduit sur une planète peu accueillante. Ripley (Sigourney Weaver, toujours) se retrouve seule survivante du crash, ou presque, puisqu'évidemment, un xénomorphe était à bord… La jeune demoiselle de 87 ans (dont 57 de stase, mais quand même) atterrit donc sur une planète prison, peuplée par des dégénérés, prédateurs sexuels et autres assassins, où elle sera prise en charge par le seul médecin présent : Clemens (Charles Dance). Rapidement, l'alien pointera le bout de son museau, au grand désespoir de ce petit monde carcéral…
Le film se démarque très nettement des deux premiers opus en changeant radicalement de ton. La créature n'est plus le seul ennemi de Ripley, puisque le danger vient de partout à la fois : des prisonniers menés par Dillon (Charles S. Dutton), pour commencer, mais aussi du directeur de la prison, de Weyland-Yutani, la société qui cherche à exploiter le xénomorphe, et même de son propre corps, qui héberge une reine alien…
On est loin des personnages caricaturaux de Cameron avec ces gueules cassées aux profils tourmentés. Et tant mieux ! Même si le film souffre de nombreuses imperfections, notamment au niveau du rythme et de la clarté de certaines scènes lors des courses-poursuites de la fin, il n'en reste pas moins franchement prenant, et apporte à la saga une dimension nouvelle, particulièrement intéressante. Un bon film, donc, injustement décrié.
Note : 7 / 10
Vu le 6 janvier 2019
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage