Obélix et compagnie
L'intrigue débute avec l'anniversaire d'Obélix, qui, en guise de cadeau, reçoit le droit d'assommer la nouvelle garnison romaine. Cela attire l'attention de Caius Saugrenus, un Romain astucieux, qui propose de corrompre les Gaulois plutôt que de les affronter militairement. Saugrenus se met à acheter les menhirs d'Obélix, transformant ce dernier en homme d'affaires prospère, mais éloignant progressivement son amitié avec Astérix.
Enfin, Obélix prend la tête de l'aventure, du moins en apparence. Obélix et compagnie promettait un changement majeur, mais notre Gaulois enrobé reste fidèle à lui-même, laissant la résolution des problèmes à Astérix. Cependant, cette inversion des rôles n'est pas sans charme.
L'album s'inscrit dans la veine classique de la série, avec son humour caractéristique et ses satires sociales. La critique du marketing et de la politique est habilement tissée à travers le personnage de Saugrenus, qui emprunte ses traits à Jacques Chirac, ajoutant une couche subtile de commentaire politique à l'ensemble.
Le récit explore les conséquences inattendues de la cupidité et de la surproduction, créant une crise économique hilarante dans l'Empire romain. L'utilisation du commerce des menhirs comme une métaphore pour dénoncer les dérives du capitalisme et du consumérisme est à la fois astucieuse et divertissante.
En conclusion, cet album offre une aventure familière, ancrée dans l'esprit de la série, avec une pointe d'originalité dans la mise en avant d'Obélix en tant qu'homme d'affaires. Si l'on peut regretter que le statu quo soit rapidement rétabli, l'album offre néanmoins son lot d'amusement, de satire, et de rebondissements. Une lecture plaisante, mais peut-être pas l'évolution majeure attendue.
Note : 7 / 10
Enfin, Obélix prend la tête de l'aventure, du moins en apparence. Obélix et compagnie promettait un changement majeur, mais notre Gaulois enrobé reste fidèle à lui-même, laissant la résolution des problèmes à Astérix. Cependant, cette inversion des rôles n'est pas sans charme.
L'album s'inscrit dans la veine classique de la série, avec son humour caractéristique et ses satires sociales. La critique du marketing et de la politique est habilement tissée à travers le personnage de Saugrenus, qui emprunte ses traits à Jacques Chirac, ajoutant une couche subtile de commentaire politique à l'ensemble.
Le récit explore les conséquences inattendues de la cupidité et de la surproduction, créant une crise économique hilarante dans l'Empire romain. L'utilisation du commerce des menhirs comme une métaphore pour dénoncer les dérives du capitalisme et du consumérisme est à la fois astucieuse et divertissante.
En conclusion, cet album offre une aventure familière, ancrée dans l'esprit de la série, avec une pointe d'originalité dans la mise en avant d'Obélix en tant qu'homme d'affaires. Si l'on peut regretter que le statu quo soit rapidement rétabli, l'album offre néanmoins son lot d'amusement, de satire, et de rebondissements. Une lecture plaisante, mais peut-être pas l'évolution majeure attendue.
Note : 7 / 10
Lu le 28 décembre 2023