Bus out
Développé par Zego Global Pte, Bus out s’inscrit dans la lignée des jeux de puzzle de stationnement où l’objectif est de libérer des bus bloqués dans des embouteillages. Sur le papier, l’idée est attrayante : combiner logique et gestion stratégique des mouvements pour sortir les véhicules du chaos routier, un principe qui fait écho aux grands classiques des jeux de réflexion. Disponible sur mobile, le jeu s’insère dans cette catégorie de passe-temps rapides et prétend offrir un défi progressif aux amateurs de casse-tête et de jeux de stationnement.
Dès le premier niveau, on saisit vite le concept : il s’agit de déplacer les bus de manière à leur permettre de quitter leur place, chaque décision devant être prise avec précaution pour ne pas empirer la situation. C’est simple, intuitif et, sur les premières étapes, assez divertissant. Mais dès que l’on atteint le deuxième niveau, le jeu se transforme en une course d’obstacles publicitaires. La progression devient artificiellement verrouillée par des places de stationnement bloquées, obligeant le joueur à visionner des publicités interminables, parfois de 45 secondes à une minute, pour débloquer un espace supplémentaire. Les solutions des niveaux deviennent dépendantes de ces déblocages, annihilant tout sentiment de satisfaction pour avoir résolu le casse-tête par soi-même.
La publicité dans les jeux mobiles n’a rien de nouveau, mais ici, elle s’immisce à chaque mouvement stratégique, chaque bonus, chaque tentative de progression. Payer pour retirer les annonces n’enlève d’ailleurs que les pubs de certains aspects du jeu — celles pour les bonus de niveau restent bien présentes, et en plus, on se retrouve à devoir payer avec des pièces pour les utiliser. Pour rendre cela encore plus contraignant, la quantité de pièces distribuées est ridiculement faible, insuffisante pour progresser sans frustration. En somme, la monétisation excessive prend rapidement le dessus sur le plaisir de jouer, un choix regrettable qui rend difficile de rester accroché au jeu.
Au-delà de l’aspect commercial, Bus out souffre d’un manque de progression logique. Les couleurs des passagers ne s’enchaînent pas avec celles des bus disponibles, et le sixième bus dont on a besoin se retrouve souvent coincé derrière plusieurs autres, ce qui impose un cycle de mouvements forcés. Et ce n’est pas tout : le jeu échoue également à maintenir un niveau de difficulté croissant qui serait motivant. On est vite contraint d'utiliser tous les bonus de positionnement pour pouvoir compléter chaque niveau, ce qui donne l’impression de se faire forcer la main pour regarder encore et encore les mêmes publicités.
Si Bus out avait moins de limitations et un système publicitaire plus léger, le concept pourrait vraiment séduire, d’autant que certains niveaux et mécaniques initiales sont bien pensés. En l’état, le jeu semble conçu davantage comme une machine publicitaire que comme un jeu de réflexion honnête. À force de passer plus de temps devant des pubs qu’à jouer, la frustration l’emporte sur le plaisir. Pour les amateurs de puzzle, des alternatives comme Unblock me ou Parking jam offriront un défi similaire, mais sans cette sensation de bloquer chaque niveau derrière un rideau publicitaire. Bus out, malgré une idée de départ intéressante, se retrouve rapidement dans l’impasse du modèle freemium mal dosé, un jeu qu’on désinstalle bien vite.
Note : 4 / 10
Dès le premier niveau, on saisit vite le concept : il s’agit de déplacer les bus de manière à leur permettre de quitter leur place, chaque décision devant être prise avec précaution pour ne pas empirer la situation. C’est simple, intuitif et, sur les premières étapes, assez divertissant. Mais dès que l’on atteint le deuxième niveau, le jeu se transforme en une course d’obstacles publicitaires. La progression devient artificiellement verrouillée par des places de stationnement bloquées, obligeant le joueur à visionner des publicités interminables, parfois de 45 secondes à une minute, pour débloquer un espace supplémentaire. Les solutions des niveaux deviennent dépendantes de ces déblocages, annihilant tout sentiment de satisfaction pour avoir résolu le casse-tête par soi-même.
La publicité dans les jeux mobiles n’a rien de nouveau, mais ici, elle s’immisce à chaque mouvement stratégique, chaque bonus, chaque tentative de progression. Payer pour retirer les annonces n’enlève d’ailleurs que les pubs de certains aspects du jeu — celles pour les bonus de niveau restent bien présentes, et en plus, on se retrouve à devoir payer avec des pièces pour les utiliser. Pour rendre cela encore plus contraignant, la quantité de pièces distribuées est ridiculement faible, insuffisante pour progresser sans frustration. En somme, la monétisation excessive prend rapidement le dessus sur le plaisir de jouer, un choix regrettable qui rend difficile de rester accroché au jeu.
Au-delà de l’aspect commercial, Bus out souffre d’un manque de progression logique. Les couleurs des passagers ne s’enchaînent pas avec celles des bus disponibles, et le sixième bus dont on a besoin se retrouve souvent coincé derrière plusieurs autres, ce qui impose un cycle de mouvements forcés. Et ce n’est pas tout : le jeu échoue également à maintenir un niveau de difficulté croissant qui serait motivant. On est vite contraint d'utiliser tous les bonus de positionnement pour pouvoir compléter chaque niveau, ce qui donne l’impression de se faire forcer la main pour regarder encore et encore les mêmes publicités.
Si Bus out avait moins de limitations et un système publicitaire plus léger, le concept pourrait vraiment séduire, d’autant que certains niveaux et mécaniques initiales sont bien pensés. En l’état, le jeu semble conçu davantage comme une machine publicitaire que comme un jeu de réflexion honnête. À force de passer plus de temps devant des pubs qu’à jouer, la frustration l’emporte sur le plaisir. Pour les amateurs de puzzle, des alternatives comme Unblock me ou Parking jam offriront un défi similaire, mais sans cette sensation de bloquer chaque niveau derrière un rideau publicitaire. Bus out, malgré une idée de départ intéressante, se retrouve rapidement dans l’impasse du modèle freemium mal dosé, un jeu qu’on désinstalle bien vite.
Note : 4 / 10
Joué le 8 octobtre 2024