Case départ
C'est aidé par Lionel Steketee, assistant réalisateur sur de nombreux films, dont Fatal, que Fabrice Éboué et Thomas N'Gijol, deux anciens du Jamel comedy club, se lancent dans la réalisation… pour une comédie, évidemment.
Dans ce film, les deux humoristes sont des demi-frères bien différents qui assument leur origine antillaise de manières bien différentes… Alors que Fabrice Éboué est conseiller municipal, propriétaire d'une jolie villa en banlieue parisienne, faisant de constants efforts d'intégration, Thomas N'Gijol, lui, rejette le système français et sort tout juste de prison…
Tout les oppose, donc, mais l'état de santé de leur père va les réunir aux Antilles.
Suite à un mauvais sort qui leur a été jeté, les deux hommes vont alors être projetés en 1780 ; époque où être Noir signifiait être esclave…
Évidemment, le duo ne se rend pas tout de suite compte de ce glissement temporel ; ce qui donne lieu à quelques gags assez hilarants. D'ailleurs, le film dans son ensemble est assez drôle, pas mal fait et – pour une fois – pas trop lourdement moralisateur…
Les scénaristes ont l'intelligence de ne pas tomber dans une conclusion bateau du genre « l'esclavage, c'est mal » ou « il faut s'aimer »…
Bonne surprise, donc, que cette première comédie d'un duo qui fonctionne bien !
Note : 7 / 10
Dans ce film, les deux humoristes sont des demi-frères bien différents qui assument leur origine antillaise de manières bien différentes… Alors que Fabrice Éboué est conseiller municipal, propriétaire d'une jolie villa en banlieue parisienne, faisant de constants efforts d'intégration, Thomas N'Gijol, lui, rejette le système français et sort tout juste de prison…
Tout les oppose, donc, mais l'état de santé de leur père va les réunir aux Antilles.
Suite à un mauvais sort qui leur a été jeté, les deux hommes vont alors être projetés en 1780 ; époque où être Noir signifiait être esclave…
Évidemment, le duo ne se rend pas tout de suite compte de ce glissement temporel ; ce qui donne lieu à quelques gags assez hilarants. D'ailleurs, le film dans son ensemble est assez drôle, pas mal fait et – pour une fois – pas trop lourdement moralisateur…
Les scénaristes ont l'intelligence de ne pas tomber dans une conclusion bateau du genre « l'esclavage, c'est mal » ou « il faut s'aimer »…
Bonne surprise, donc, que cette première comédie d'un duo qui fonctionne bien !
Note : 7 / 10
Vu le 11 juillet 2011
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage