Coq de combat — Tome 1
Premier tome d'une saga de vingt-cinq volumes devenue culte, Coq de combat place le lecteur dans une situation inconfortable dès la couverture.
Le regard soutenu et accusateur d'un jeune homme incolore vient défier celui qui le regarde tandis que le titre du manga vient éclabousser le dessin telle une gerbe de sang. Pire encore : une inscription de l'éditeur recommande l'œuvre à un public averti. C'est dit !
On fait rapidement connaissance avec le héros de cette aventure, Ryō Narushima, un jeune lycéen qui entre tout juste en maison de correction pour mineurs. On apprend alors que – bien que promis à un brillant avenir – le jeune homme, lors d'un moment de folie, assassina ses parents sous les yeux de sa sœur.
Le système judiciaire fait que l'adolescent ne sera emprisonné que deux ans, à la suite de quoi il sera libéré. Cependant, la réintégration est plus que compromise dans cette société japonaise où le moindre faux-pas est fatal pour qui ne veut pas être marginalisé.
Bref, ce tome nous narre les premiers pas du garçon dans un univers carcéral ultra-violent. Dès les premières page du manga, on assiste à un déferlement de violence physique, psychologique, sexuelle. Le frêle héros ne va, semble-t-il, pas survivre bien longtemps dans cet univers hostile.
Pourtant, sa rencontre avec Kenji Kurokawa, un professeur de karaté, va changer sa vie. Cet homme, prisonnier d'un centre pour adultes, est remis en liberté quelques instants chaque semaine pour dispenser son savoir. Il explique et démontre à notre héros que cet art martial de la main vide peut lui offrir une chance d'avoir la vie sauve. Et peut-être plus encore.
C'est sur cette promesse d'un jour meilleur que ce premier tome s'achève, laissant présager un retour en force de Ryō pour le tome 2 !
Note : 7 / 10
Le regard soutenu et accusateur d'un jeune homme incolore vient défier celui qui le regarde tandis que le titre du manga vient éclabousser le dessin telle une gerbe de sang. Pire encore : une inscription de l'éditeur recommande l'œuvre à un public averti. C'est dit !
On fait rapidement connaissance avec le héros de cette aventure, Ryō Narushima, un jeune lycéen qui entre tout juste en maison de correction pour mineurs. On apprend alors que – bien que promis à un brillant avenir – le jeune homme, lors d'un moment de folie, assassina ses parents sous les yeux de sa sœur.
Le système judiciaire fait que l'adolescent ne sera emprisonné que deux ans, à la suite de quoi il sera libéré. Cependant, la réintégration est plus que compromise dans cette société japonaise où le moindre faux-pas est fatal pour qui ne veut pas être marginalisé.
Bref, ce tome nous narre les premiers pas du garçon dans un univers carcéral ultra-violent. Dès les premières page du manga, on assiste à un déferlement de violence physique, psychologique, sexuelle. Le frêle héros ne va, semble-t-il, pas survivre bien longtemps dans cet univers hostile.
Pourtant, sa rencontre avec Kenji Kurokawa, un professeur de karaté, va changer sa vie. Cet homme, prisonnier d'un centre pour adultes, est remis en liberté quelques instants chaque semaine pour dispenser son savoir. Il explique et démontre à notre héros que cet art martial de la main vide peut lui offrir une chance d'avoir la vie sauve. Et peut-être plus encore.
C'est sur cette promesse d'un jour meilleur que ce premier tome s'achève, laissant présager un retour en force de Ryō pour le tome 2 !
Note : 7 / 10
Lu le 1 février 2017