• Julien   Lepage

Djam, un jeu de société signé par William Attia, créateur du célèbre Caylus, nous invite dans un univers de lettres et de mots à découvrir. Présenté dans une charmante boîte métallique ronde, à l'instar du jeu Dobble ou des pastilles Valda de notre enfance, Djam se révèle être un jeu de poche facile à transporter et idéal pour les soirées entre amis. Le principe du jeu est simple, mais demande une certaine agilité mentale. Les joueurs doivent trouver un mot en rapport avec un thème donné, commençant par une lettre imposée et contenant un maximum de lettres parmi celles proposées sur les dés. Chaque lettre utilisée rapporte un point, il faut donc être à la fois rapide et stratégique pour marquer le plus de points possible. Mais attention, le dernier joueur à trouver un mot ne marque rien ! L'ambiance du jeu est conviviale et dynamique. Les parties sont courtes et intenses, et il n'est pas rare que les propositions farfelues s'enchaînent, provoquant des fous rires mémorables. Djam n'est pas un jeu de "scrabbleur", mais plutôt un jeu d'ambiance qui nécessite une bonne culture générale et une certaine aisance avec les mots. Cependant, Djam n'est pas exempt de défauts. Les thèmes proposés peuvent rapidement tourner en rond, mais rien ne vous empêche d'en inventer de nouveaux pour varier les plaisirs. De plus, malgré sa sélection au Festival des jeux de Cannes, Djam manque un peu d'originalité et ressemble parfois à un mélange de jeux déjà existants, comme Le Petit Bac, In Extremis ou Palabres. En somme, Djam est un jeu sympathique et divertissant, idéal pour les soirées entre amis ou en famille. Il ne révolutionne pas le genre, mais offre des parties courtes et amusantes, où la rapidité et l'ingéniosité sont les maîtres-mots. Si vous êtes amateur de jeux de lettres et de mots, Djam pourrait bien trouver sa place dans votre ludothèque. Et qui sait, peut-être deviendra-t-il votre nouveau jeu préféré pour l'apéro !

Note : 6 / 10