Confession d'un dragueur
Unique film d'un Alain Soral pas encore blacklisté, Confession d'un dragueur est une comédie qui se veut populaire. On nous présente ici Thomas Dutronc, débarquant à Paris pour ses études, qui fait la rencontre de Saïd Taghmaoui qui va l'initier à la drague de rue.
D'après son auteur, le résultat est largement supérieur aux comédies françaises de l'époque, en plus de développer une analyse fine de la société et des relations hommes / femmes. Autant, sur ce dernier point, on peut effectivement saluer la justesse de l'analyse, encore que celle-ci ne soit séduite ici qu'à sa plus simple expression – mieux vaut se reporter à son essai Sociologie du dragueur ou à Vers la féminisation ?, bien plus complets.
En revanche, en ce qui concerne le côté comédie, et plus largement ce qui fait de cette œuvre un Film, on peut clairement dire qu'on est complètement à côté de la plaque. Le côté technique est la ramasse, et les acteurs sont en roue libre, visiblement peu inspirés. Bref, on a l'impression de voir un film amateur. Un mauvais film amateur.
Tout est lent, mou, inintéressant, et vide. À voir éventuellement par curiosité, et encore.
Note : 2 / 10
D'après son auteur, le résultat est largement supérieur aux comédies françaises de l'époque, en plus de développer une analyse fine de la société et des relations hommes / femmes. Autant, sur ce dernier point, on peut effectivement saluer la justesse de l'analyse, encore que celle-ci ne soit séduite ici qu'à sa plus simple expression – mieux vaut se reporter à son essai Sociologie du dragueur ou à Vers la féminisation ?, bien plus complets.
En revanche, en ce qui concerne le côté comédie, et plus largement ce qui fait de cette œuvre un Film, on peut clairement dire qu'on est complètement à côté de la plaque. Le côté technique est la ramasse, et les acteurs sont en roue libre, visiblement peu inspirés. Bref, on a l'impression de voir un film amateur. Un mauvais film amateur.
Tout est lent, mou, inintéressant, et vide. À voir éventuellement par curiosité, et encore.
Note : 2 / 10
Vu le 3 juillet 2020