Echoes : le violon
Le violon est le cinquième opus de la série Echoes, créée par Dave Neale et ici accompagné de Matthew Dunstan. Quand j'ai vu la boîte, j'ai eu l'impression d'entendre le doux son d'un violon m'invitant à plonger dans une nouvelle aventure sonore. Malheureusement, cette mélodie s'est avérée un peu plus dissonante que prévu.
Commençons par les bases. Le violon nous transporte en Autriche en 1788, en pleine guerre civile. L'histoire tourne autour de deux cadavres découverts à la sortie d'un concert, nous propulsant dans les coulisses du théâtre de Vienne.
Les règles du jeu restent fidèles à la formule Echoes. Vous scannez des objets via une application smartphone, écoutez les sons et dialogues qui en émanent, puis tentez de reconstituer l'histoire dans l'ordre chronologique. C'est un peu comme essayer de remettre en ordre les mouvements d'une symphonie après avoir entendu quelques notes jouées au hasard.
La nouveauté de cet opus réside dans le choix du niveau de difficulté. Le mode facile vous permet de prendre la moitié des cartes au début, puis l'autre moitié plus tard, comme un apprenti musicien qui apprendrait d'abord la clef de sol avant de s'attaquer à la clef de fa. Le mode difficile, lui, vous jette tous les instruments à la figure d'un coup, comme un chef d'orchestre sadique.
Ce scénario est annoncé comme le plus complexe de la série, et je peux confirmer qu'il mérite amplement ce titre. J'ai fait plus d'erreurs que Beethoven essayant de diriger un orchestre après être devenu sourd.
Le jeu met l'accent sur la musique, avec de nombreux extraits de symphonies à remettre dans l'ordre. Pour quelqu'un comme moi, qui a autant d'oreille musicale qu'une pomme de terre, c'était un véritable défi. J'ai eu l'impression d'être un musicien dyslexique essayant de lire une partition à l'envers.
Malgré ces difficultés, j'ai apprécié certains aspects du jeu. Trois des chapitres étaient relativement simples à associer, comme les premières notes d'une mélodie familière. Mais les trois autres…
Cependant, je dois avouer que l'histoire m'a semblé moins fournie que dans les opus précédents. Avec tant de passages musicaux, on a moins d'informations sur le déroulement de l'intrigue. C'est un peu comme si on avait remplacé le dialogue d'un film par une bande-son instrumentale : ça sonne bien, mais ça ne fait pas beaucoup avancer l'histoire.
En fin de compte, Le violon est comme un concert de musique expérimentale : certains y trouveront une complexité fascinante, d'autres n'y verront qu'une cacophonie déroutante. Si vous aimez les défis musicaux et que vous avez une bonne oreille, vous pourriez apprécier. Pour ma part, j'ai trouvé l'expérience un peu trop ardue et moins satisfaisante que les précédents opus.
Note : 6 / 10
Commençons par les bases. Le violon nous transporte en Autriche en 1788, en pleine guerre civile. L'histoire tourne autour de deux cadavres découverts à la sortie d'un concert, nous propulsant dans les coulisses du théâtre de Vienne.
Les règles du jeu restent fidèles à la formule Echoes. Vous scannez des objets via une application smartphone, écoutez les sons et dialogues qui en émanent, puis tentez de reconstituer l'histoire dans l'ordre chronologique. C'est un peu comme essayer de remettre en ordre les mouvements d'une symphonie après avoir entendu quelques notes jouées au hasard.
La nouveauté de cet opus réside dans le choix du niveau de difficulté. Le mode facile vous permet de prendre la moitié des cartes au début, puis l'autre moitié plus tard, comme un apprenti musicien qui apprendrait d'abord la clef de sol avant de s'attaquer à la clef de fa. Le mode difficile, lui, vous jette tous les instruments à la figure d'un coup, comme un chef d'orchestre sadique.
Ce scénario est annoncé comme le plus complexe de la série, et je peux confirmer qu'il mérite amplement ce titre. J'ai fait plus d'erreurs que Beethoven essayant de diriger un orchestre après être devenu sourd.
Le jeu met l'accent sur la musique, avec de nombreux extraits de symphonies à remettre dans l'ordre. Pour quelqu'un comme moi, qui a autant d'oreille musicale qu'une pomme de terre, c'était un véritable défi. J'ai eu l'impression d'être un musicien dyslexique essayant de lire une partition à l'envers.
Malgré ces difficultés, j'ai apprécié certains aspects du jeu. Trois des chapitres étaient relativement simples à associer, comme les premières notes d'une mélodie familière. Mais les trois autres…
Cependant, je dois avouer que l'histoire m'a semblé moins fournie que dans les opus précédents. Avec tant de passages musicaux, on a moins d'informations sur le déroulement de l'intrigue. C'est un peu comme si on avait remplacé le dialogue d'un film par une bande-son instrumentale : ça sonne bien, mais ça ne fait pas beaucoup avancer l'histoire.
En fin de compte, Le violon est comme un concert de musique expérimentale : certains y trouveront une complexité fascinante, d'autres n'y verront qu'une cacophonie déroutante. Si vous aimez les défis musicaux et que vous avez une bonne oreille, vous pourriez apprécier. Pour ma part, j'ai trouvé l'expérience un peu trop ardue et moins satisfaisante que les précédents opus.
Note : 6 / 10
Joué le 27 juillet 2024