Fais gaffe à la gaffe !
Adapter une bande-dessinée sur grand écran, ce n'est jamais simple ; surtout quand il s'agit d'un personnage connu de tous ! Cependant, s'il est difficile d'imaginer à l'époque Astérix ou Tintin en « live action » à cause des effets-spéciaux que cela demanderait, porter Gaston au cinéma ne semblait pas être un défi majeur. Du moins sur l'aspect visuel de la chose. Étaler une série de gags sur une heure et demie, en revanche, relevait de la gageure.
C'est Paul Boujenah (le frère de Michel) qui se lancera alors dans ce projet, épaulé par Francis Lax à l'écriture. Le tout sans l'accord de Franquin !!!
On retrouve ainsi Roger Mirmont en G (puisqu'il n'avait pas les droits pour s'appeler Gaston) qui se retrouve accidentellement obligé de travailler pour un célèbre éditeur (Dumoulin au lieu de Dupuis, malin), sous la responsabilité dePrunelle Prunus (Daniel Prévost).
Le personnage principal est plutôt bien choisi, et l'air désinvolte de Mirmont colle parfaitement à Gaston, même si on aurait pu le voir un peu plus jeune. De même, Marie-Anne Chazel est absolument impeccable en mademoiselle Jeanne. Marco Perrin est également très bien en De Mesmaeker. En revanche, Daniel Prévost et sa personnalité exubérante colle mal à son rôle.
Bref, du côté du casting, le résultat est tout à fait convenable. Du côté des décors également, avec la vieille Fiat 509 jaune et le Gaffophone fidèlement reconstitués.
Reste, donc, le scénario. Et là, sans surprise, le bât blesse ! Comme on pouvait s'en douter, enchaîner les gags ne fait pas un film, et le fil conducteur est bien mince. L'ensemble manque de liant, de cohérence, et d'intérêt. Clairement, le résultat est raté, mais on sent toute la bonne volonté de Paul Boujenah, et, comme on dit, « y'avait de l'idée » ! Dommage.
Note : 4 / 10
C'est Paul Boujenah (le frère de Michel) qui se lancera alors dans ce projet, épaulé par Francis Lax à l'écriture. Le tout sans l'accord de Franquin !!!
On retrouve ainsi Roger Mirmont en G (puisqu'il n'avait pas les droits pour s'appeler Gaston) qui se retrouve accidentellement obligé de travailler pour un célèbre éditeur (Dumoulin au lieu de Dupuis, malin), sous la responsabilité de
Le personnage principal est plutôt bien choisi, et l'air désinvolte de Mirmont colle parfaitement à Gaston, même si on aurait pu le voir un peu plus jeune. De même, Marie-Anne Chazel est absolument impeccable en mademoiselle Jeanne. Marco Perrin est également très bien en De Mesmaeker. En revanche, Daniel Prévost et sa personnalité exubérante colle mal à son rôle.
Bref, du côté du casting, le résultat est tout à fait convenable. Du côté des décors également, avec la vieille Fiat 509 jaune et le Gaffophone fidèlement reconstitués.
Reste, donc, le scénario. Et là, sans surprise, le bât blesse ! Comme on pouvait s'en douter, enchaîner les gags ne fait pas un film, et le fil conducteur est bien mince. L'ensemble manque de liant, de cohérence, et d'intérêt. Clairement, le résultat est raté, mais on sent toute la bonne volonté de Paul Boujenah, et, comme on dit, « y'avait de l'idée » ! Dommage.
Note : 4 / 10
Vu le 7 mars 2022