• Julien   Lepage

Galèrapagos : un jeu de survie sur une île déserte Galèrapagos est un jeu de société créé par Laurence et Philippe Gamelin, illustré par Jonathan Aucomte et édité par Gigamic. Il se joue de 3 à 12 joueurs, à partir de 10 ans, et dure environ 30 minutes. C'est un jeu idéal pour animer vos soirées entre amis ou en famille, à condition de ne pas être trop rancunier ! Le but du jeu est simple : quitter l'île avant l'arrivée d'un ouragan. Pour cela, les joueurs doivent coopérer pour construire un radeau avec du bois, tout en se procurant de la nourriture et de l'eau. Mais attention, les ressources sont limitées et il n'y aura pas de place pour tout le monde sur le radeau. Il faudra donc parfois voter pour éliminer les joueurs les moins utiles ou les plus gênants. Un jeu où il faut savoir doser entre l'entraide et la trahison, et ne pas se mettre à dos les autres joueurs. Un tour de jeu se déroule en quatre phases : le changement du premier joueur, la météo, les actions des joueurs et la survie des naufragés. Chaque joueur peut choisir entre quatre actions : pêcher du poisson, collecter de l'eau, construire le radeau ou fouiller l'épave du bateau. Chaque action a ses avantages et ses risques, et il faut parfois compter sur la chance ou sur la générosité des autres joueurs. A la fin du tour, il faut distribuer les rations d'eau et de nourriture aux survivants. S'il n'y en a pas assez, un vote est organisé pour savoir qui sera sacrifié. Mon avis sur Galèrapagos Galèrapagos est un jeu qui m'a beaucoup plu, car il allie à la fois la stratégie, la diplomatie et la fourberie. Il faut savoir s'adapter aux situations et aux humeurs des autres joueurs, et surtout ne pas hésiter à trahir ou à éliminer si nécessaire. Le jeu crée une atmosphère immersive et humoristique, grâce au thème de la survie sur une île déserte et aux illustrations de Jonathan Aucomte. Les règles du jeu sont simples et rapides à expliquer, ce qui permet de jouer facilement avec des joueurs de tous niveaux. Cependant, Galèrapagos n'est pas un jeu pour tout le monde. Il peut être frustrant ou déplaisant pour les joueurs qui n'aiment pas se trahir ou être trahis, ou qui sont trop sensibles aux conflits. Il peut aussi être déséquilibré ou injuste selon le tirage des cartes ou des boules, ou selon le nombre de joueurs. De plus, le jeu peut être répétitif ou lassant à la longue, car il n'y a pas beaucoup de variété dans les actions ou les scénarios. Enfin, le jeu peut être difficile à ranger ou à transporter, car il contient beaucoup de matériel. En conclusion, je recommande Galèrapagos aux joueurs qui aiment les jeux d'ambiance, de bluff et de négociation, qui ont le sens de l'humour et de la survie, et qui ne sont pas trop rancuniers. Je déconseille Galèrapagos aux joueurs qui n'aiment pas se trahir ou être trahis, qui sont trop sensibles aux conflits, ou qui recherchent un jeu plus stratégique ou plus varié. Anecdotes et informations autour du jeu Saviez-vous que Galèrapagos a été inspiré par le film Les Naufragés de David Charhon, sorti en 2016 ? Dans ce film, un groupe de collègues se retrouve sur une île déserte après un crash d'avion, et doit apprendre à survivre en attendant les secours. Le film est une comédie qui joue sur les clichés du genre, et qui a probablement influencé le ton humoristique et cynique de Galèrapagos. Saviez-vous aussi que Galèrapagos a été créé par Laurence et Philippe Gamelin, un couple de passionnés de jeux de société ? Ils ont déjà créé plusieurs jeux ensemble, comme La Crique des Pirates ou Le Trésor des Lutins. Ils sont connus pour leur capacité à créer des jeux accessibles et fun, qui plaisent à un large public. Enfin, saviez-vous que Galèrapagos a été illustré par Jonathan Aucomte, un illustrateur talentueux qui a travaillé pour de nombreux éditeurs de jeux de société ? Il a notamment illustré Dixit, un jeu d'ambiance très apprécié des joueurs. Ses illustrations sont reconnaissables entre toutes, grâce à leur style poétique et onirique. Elles apportent une vraie plus-value aux jeux qu'elles illustrent, et c'est le cas pour Galèrapagos.

Note : 7 / 10