HPI (saison 1)
Gros succès sur TF1, HPI nous présente Audrey Fleurot qui est, comme l'indique le titre de la série, HPI, c'est-à-dire haut potentiel intellectuel. Bref, elle est ce que l'on appelle parfois un zèbre. Et comme ça arrive souvent, en tant que zèbre, elle est en dehors de clous ; en marge de la société. Mère célibataire de trois enfants (de deux pères différents), elle enchaîne les petits boulots, sans arriver à les garder plus de quelques mois.
Sa surdouance se traduit ici par une capacité hors du commun à mémoriser les petits détails, ou les informations anodines, puis à les assembler en un éclair selon une logique évidente pour elle, mais souvent énigmatique pour les autres.
Un jour, alors qu'elle fait le ménage dans un commissariat, elle repère en un instant les incohérences d'un dossier, et laisse la marque de ses suspicions sur un tableau blanc, dans une scène qui évoque franchement l'excellent Will Hunting. Naturellement, elle sera repérée, puis embauchée en tant que consultante pour résoudre des enquêtes.
Chacun des huit épisodes aura la même structure narrative : un meurtre sera découvert, et l'actrice de Kaamelott, épaulée parKaradok Karadek (interprété par Mehdi Nebbou), trouvera un lot d'indice qui la conduira à trouver le coupable.
On comprend rapidement le succès de la série : les épisodes sont plutôt bien écrits. Évidemment, série TF1 oblige, tout est très (trop) lisse. On sait que tout finit toujours bien. On pourra également reprocher à la série tout un tas d'incohérences, à commencer par le personnage d'Audrey Fleurot qui n'a rien du zèbre, et qui se contente de jouer la mère de famille un peu paumée. De même, les personnages secondaires sont souvent inconsistants, en particulier Bruno Sanches en faire-valoir de Mehdi Nebbou. Enfin, on ne peut qu'être déçus du traitement de l'intrigue secondaire qui apparaissait comme un fil conducteur de la série : la recherche du premier compagnon d'Audrey Fleurot qui finit rapidement en eau de boudin. À chaque épisode, on attend un rebondissement, mais rien ne vient. Pire : cette intrigue, qui aurait pu être intéressante, se voit remplacée par une histoire amoureuse aux grosses ficelles entre les deux personnages principaux. Dommage, dommage !
Au final, on a donc là une série sympathique, qui se laisse bien regarder, sans transcender.
Note : 6 / 10
Sa surdouance se traduit ici par une capacité hors du commun à mémoriser les petits détails, ou les informations anodines, puis à les assembler en un éclair selon une logique évidente pour elle, mais souvent énigmatique pour les autres.
Un jour, alors qu'elle fait le ménage dans un commissariat, elle repère en un instant les incohérences d'un dossier, et laisse la marque de ses suspicions sur un tableau blanc, dans une scène qui évoque franchement l'excellent Will Hunting. Naturellement, elle sera repérée, puis embauchée en tant que consultante pour résoudre des enquêtes.
Chacun des huit épisodes aura la même structure narrative : un meurtre sera découvert, et l'actrice de Kaamelott, épaulée par
On comprend rapidement le succès de la série : les épisodes sont plutôt bien écrits. Évidemment, série TF1 oblige, tout est très (trop) lisse. On sait que tout finit toujours bien. On pourra également reprocher à la série tout un tas d'incohérences, à commencer par le personnage d'Audrey Fleurot qui n'a rien du zèbre, et qui se contente de jouer la mère de famille un peu paumée. De même, les personnages secondaires sont souvent inconsistants, en particulier Bruno Sanches en faire-valoir de Mehdi Nebbou. Enfin, on ne peut qu'être déçus du traitement de l'intrigue secondaire qui apparaissait comme un fil conducteur de la série : la recherche du premier compagnon d'Audrey Fleurot qui finit rapidement en eau de boudin. À chaque épisode, on attend un rebondissement, mais rien ne vient. Pire : cette intrigue, qui aurait pu être intéressante, se voit remplacée par une histoire amoureuse aux grosses ficelles entre les deux personnages principaux. Dommage, dommage !
Au final, on a donc là une série sympathique, qui se laisse bien regarder, sans transcender.
Note : 6 / 10
Vu le 5 mai 2021