
Quatre ans se sont écoulés depuis
Jurassic park 2, la suite de trop. Logiquement évincé,
Spielberg n'est plus aux commandes de ce troisième volet, laissant sa place à
Joe Johnston, auteur des sympathiques
Chérie, j'ai rétréci les gosses et
Jumanji. Le réalisateur a donc la lourde charge de faire oublier le deuxième épisode tout en créant quelque-chose de suffisamment original pour avoir un intérêt.
Raisonnable,
Joe Johnston se sépare de
Jeff Goldblum et revient au personnage clef du film original :
Sam Neill. Ici, donc, le célèbre paléontologue est engagé par un couple aisé (
William H. Macy et
Tea Leoni) pour qu'il leur commente un vol à basse altitude qu'ils souhaitent réaliser au-dessus de la fameuse île aux dinosaures. Acceptant l'idée, le scientifique va vite déchanter lorsqu'il comprendra que le couple est loin d'être aisé et que ce vol est loin d'être un vol de plaisance : en réalité, ils veulent retrouver leur enfant perdu sur l'île suite à un accident. Ils comptent ainsi sur
Sam Neill, qui connait bien l'île, pour les guider… Or l'île qu'il connait est l'île où avait été construit le parc ! Par celle-ci.
Bref, il faut quitter l'endroit au plus vite… Chose qui se révélera impossible, bien évidemment.
Certainement plus recherché que son prédécesseur, le film est également nettement plus dynamique et délaisse (un peu) le lassant duo T-Rex / vélociraptor en introduisant le sympathique spinosaure. Sans être une révolution, donc, le film apporte un peu de sang neuf à la série démontrant un potentiel certain.
Espérons que le prochain épisode,
a priori toujours signé
Joe Johnston, sera à la hauteur.
Note :
7 / 10