Kepler(s)
Cette série intrigante de Frédéric Schoendoerffer débarquait sur nos écrans en 2018, avec en tête d'affiche Marc Lavoine et Sofia Essaïdi. Une série qui, sur le papier, promettait une plongée dans les abysses psychologiques d'un flic ébranlé, mais la réalité s'avère être un voyage plus chaotique que prévu.
Dans cette chronique de l'inspiration créative vacillante, Kepler(s) nous narre les déboires de Samuel Kepler, flic au passé sombre, confiné à un commissariat provincial après une opération policière désastreuse. Entre meurtre, drame familial, et l'ombre persistante de la Jungle de Calais, la série aspire à mélanger les genres, mais ce cocktail narratif ne semble pas tout à fait réussir.
Frédéric Schoendoerffer, dont le nom rappelle peut-être des succès cinématographiques tels que Truands, se lance ici dans le monde des séries avec des résultats mitigés. Dès les premiers épisodes, l'amateurisme transpire, mettant en péril les ambitions de l'œuvre.
L'intrigue, malheureusement, trahit ses promesses initiales. Ce n'est pas que l'idée de départ n'était pas bonne, mais l'exécution laisse à désirer. Les rebondissements sont prévisibles, les mystères s'effilochent rapidement, et le spectateur est laissé avec un arrière-goût de déception. On peut presque sentir les échos de tentatives précédentes, comme si la série empruntait des chemins déjà trop foulés.
Les personnages, quant à eux, ne sont guère plus qu'une galerie de clichés ambulants. On a Kepler, évidemment, avec son passé tumultueux, mais les autres semblent avoir été créés à la hâte, réduits à un trait de caractère. Il semble que Marc Lavoine et Sofia Essaïdi sont finalement meilleurs chanteurs qu'acteurs.
La réalisation, point essentiel d'une série, ne parvient pas à sauver les meubles. La mise en scène est brouillonne, donnant l'impression que le réalisateur a tenté d'exploiter tous les effets à sa disposition sans réel plan d'ensemble. C'est comme si l'équipe avait eu un manuel de cinéma, mais que les pages étaient mélangées.
Kepler(s), malgré des critiques plutôt positives, déçoit sur de nombreux aspects. Loin de la qualité que l'on est en droit d'attendre d'une série diffusée sur France 2, elle s'embourbe dans des clichés narratifs et des personnages superficiels. Pour les amateurs de séries policières, il serait peut-être plus judicieux de tourner le regard vers des productions plus accomplies.
Note : 4 / 10
Dans cette chronique de l'inspiration créative vacillante, Kepler(s) nous narre les déboires de Samuel Kepler, flic au passé sombre, confiné à un commissariat provincial après une opération policière désastreuse. Entre meurtre, drame familial, et l'ombre persistante de la Jungle de Calais, la série aspire à mélanger les genres, mais ce cocktail narratif ne semble pas tout à fait réussir.
Frédéric Schoendoerffer, dont le nom rappelle peut-être des succès cinématographiques tels que Truands, se lance ici dans le monde des séries avec des résultats mitigés. Dès les premiers épisodes, l'amateurisme transpire, mettant en péril les ambitions de l'œuvre.
L'intrigue, malheureusement, trahit ses promesses initiales. Ce n'est pas que l'idée de départ n'était pas bonne, mais l'exécution laisse à désirer. Les rebondissements sont prévisibles, les mystères s'effilochent rapidement, et le spectateur est laissé avec un arrière-goût de déception. On peut presque sentir les échos de tentatives précédentes, comme si la série empruntait des chemins déjà trop foulés.
Les personnages, quant à eux, ne sont guère plus qu'une galerie de clichés ambulants. On a Kepler, évidemment, avec son passé tumultueux, mais les autres semblent avoir été créés à la hâte, réduits à un trait de caractère. Il semble que Marc Lavoine et Sofia Essaïdi sont finalement meilleurs chanteurs qu'acteurs.
La réalisation, point essentiel d'une série, ne parvient pas à sauver les meubles. La mise en scène est brouillonne, donnant l'impression que le réalisateur a tenté d'exploiter tous les effets à sa disposition sans réel plan d'ensemble. C'est comme si l'équipe avait eu un manuel de cinéma, mais que les pages étaient mélangées.
Kepler(s), malgré des critiques plutôt positives, déçoit sur de nombreux aspects. Loin de la qualité que l'on est en droit d'attendre d'une série diffusée sur France 2, elle s'embourbe dans des clichés narratifs et des personnages superficiels. Pour les amateurs de séries policières, il serait peut-être plus judicieux de tourner le regard vers des productions plus accomplies.
Note : 4 / 10
Vu le 26 février 2024