La grande classe
Lorsque les Youtubers s'invitent sur grand écran, c'est souvent pour le pire ! On pense par exemple au Manoir ou à Pas très normales activités, deux navets que ne saurait compenser les sympathiques Dissociés. Il y avait donc de quoi avoir peur, surtout quand on a aux manettes Rémy Four et Julien War qui, s'ils réalisent ici leur premier long métrage, ne sont pas de parfaits inconnus, puisqu'ils avaient œuvré sur De l'autre côté du périph aux dialogues, et sur Gangsterdam au scénario. Encore une fois, pas des chefs-d’œuvre. Quand on rajoute à ça Ludovik dans l'un des rôles titres, on peut vraiment craindre le pire.
Le film est-il donc si terrible ?
On suit ici deux amis d'enfance, Ludovik et Jérôme Niel, dont la scolarité n'a pas été simple. Si le premier était simplement réservé et discret, le second, lui, était obèse et victime des quolibets, en particulier ceux d'un petit caïd et son groupe : Jonathan Lopez. Le temps a passé, et les deux amis ont fondé leur entreprise d'informatique qui marche très fort. En bref, ils ont réussi. C'est alors qu'ils apprennent qu'une soirée de retrouvailles est organisée dans leur ancien collège. Ils décident de s'y rendre afin de prendre leur revanche sur leurs anciens bourreaux qui, eux, ont certainement raté leurs vies.
C'est là le point de départ du film, mais rapidement, tout bascule. Une fois sur place, ils apprennent que plus personne n'a de nouvelles de Lopez depuis des années, et ils prennent Jérôme Niel, qui a beaucoup changé, pour lui.
Si l'idée est bonne, la réalisation l'est franchement moins. Le rythme est très inégal, et les dialogues auraient mérité un peu plus d'application. Le personnage de Ludovik et les intrigues qui gravitent autour n'ont que très peu d'intérêt. Heureusement, le duo Jérôme Niel / Nicolas Berno fonctionne beaucoup mieux. Au final, même si la conclusion est assez réussi, c'est le déroulé du film qui pose problème, avec ses longueurs et ses personnages trop caricaturaux. Le tout aurait pu être beaucoup mieux avec un peu plus de finesse d'écriture et de jeu. Si tout n'est pas à jeter, donc, le film reste très dispensable. Moins navrant que prévu, mais tout de même.
Note : 5 / 10
Le film est-il donc si terrible ?
On suit ici deux amis d'enfance, Ludovik et Jérôme Niel, dont la scolarité n'a pas été simple. Si le premier était simplement réservé et discret, le second, lui, était obèse et victime des quolibets, en particulier ceux d'un petit caïd et son groupe : Jonathan Lopez. Le temps a passé, et les deux amis ont fondé leur entreprise d'informatique qui marche très fort. En bref, ils ont réussi. C'est alors qu'ils apprennent qu'une soirée de retrouvailles est organisée dans leur ancien collège. Ils décident de s'y rendre afin de prendre leur revanche sur leurs anciens bourreaux qui, eux, ont certainement raté leurs vies.
C'est là le point de départ du film, mais rapidement, tout bascule. Une fois sur place, ils apprennent que plus personne n'a de nouvelles de Lopez depuis des années, et ils prennent Jérôme Niel, qui a beaucoup changé, pour lui.
Si l'idée est bonne, la réalisation l'est franchement moins. Le rythme est très inégal, et les dialogues auraient mérité un peu plus d'application. Le personnage de Ludovik et les intrigues qui gravitent autour n'ont que très peu d'intérêt. Heureusement, le duo Jérôme Niel / Nicolas Berno fonctionne beaucoup mieux. Au final, même si la conclusion est assez réussi, c'est le déroulé du film qui pose problème, avec ses longueurs et ses personnages trop caricaturaux. Le tout aurait pu être beaucoup mieux avec un peu plus de finesse d'écriture et de jeu. Si tout n'est pas à jeter, donc, le film reste très dispensable. Moins navrant que prévu, mais tout de même.
Note : 5 / 10
Vu le 31 juillet 2022