Le jeu de la dame
Cette mini-série dirigée par Scott Frank et Allan Scott, a suscité une grande attente médiatique. L'histoire suit Beth Harmon, une jeune prodige des échecs, à travers ses hauts et bas, alors qu'elle lutte contre l'addiction pour devenir la plus grande joueuse du monde.
En pleine Guerre froide, Beth Harmon, interprétée de manière excellente par Anya Taylor-Joy, traverse une tumultueuse période de huit à vingt-deux ans. L'intrigue, centrée sur les échecs, explore également son combat contre l'addiction.
La série, bien que considérée comme extraordinaire par les médias, reste en deçà des attentes. Les échecs, censés être le cœur de l'histoire, restent en arrière-plan, comme si les réalisateurs craignaient de perdre le public. Contrairement à À la recherche de Bobby Fischer, le jeu n'est pas mis en valeur, ce qui laisse un goût d'inachevé.
Anya Taylor-Joy brille dans son rôle, mais son personnage, drogué et torturé, ne parvient pas à susciter une réelle empathie. Les développements des personnages manquent parfois de profondeur, même si l'interprétation est solide. Les échecs ne sont pas seulement un jeu, mais aussi un miroir des luttes intérieures.
Le jeu de la dame est une série agréable, mais elle ne parvient pas à atteindre les sommets de l'extraordinaire. L'actrice principale excelle, mais le traitement du jeu d'échecs et l'attachement au personnage principal laissent à désirer.
Note : 7 / 10
En pleine Guerre froide, Beth Harmon, interprétée de manière excellente par Anya Taylor-Joy, traverse une tumultueuse période de huit à vingt-deux ans. L'intrigue, centrée sur les échecs, explore également son combat contre l'addiction.
La série, bien que considérée comme extraordinaire par les médias, reste en deçà des attentes. Les échecs, censés être le cœur de l'histoire, restent en arrière-plan, comme si les réalisateurs craignaient de perdre le public. Contrairement à À la recherche de Bobby Fischer, le jeu n'est pas mis en valeur, ce qui laisse un goût d'inachevé.
Anya Taylor-Joy brille dans son rôle, mais son personnage, drogué et torturé, ne parvient pas à susciter une réelle empathie. Les développements des personnages manquent parfois de profondeur, même si l'interprétation est solide. Les échecs ne sont pas seulement un jeu, mais aussi un miroir des luttes intérieures.
Le jeu de la dame est une série agréable, mais elle ne parvient pas à atteindre les sommets de l'extraordinaire. L'actrice principale excelle, mais le traitement du jeu d'échecs et l'attachement au personnage principal laissent à désirer.
Note : 7 / 10
Vu le 21 septembre 2023