Le procès Goldman
Ce film réalisé par Cédric Kahn en 2023, plonge le spectateur au cœur du tumultueux procès de Pierre Goldman, militant d'extrême-gauche et truand notoire, lié à Jacques Mesrine et au meurtre de François Dupart, qui finira lui aussi assassiné. À travers des prises de parole lyriques et des témoignages, le film explore les dessous du deuxième procès de Goldman, centré sur le meurtre de deux pharmaciennes.
En 1976, Pierre Goldman — le demi-frère de Jean-Jacques — se retrouve au centre d'une affaire de meurtre qui secoue la France. Condamné en première instance pour divers méfaits, dont le braquage fatal de deux pharmaciennes, Goldman clame son innocence. Georges Kiejman, son avocat, se retrouve à défendre un homme devenu une icône de la gauche intellectuelle. Entre les tensions avec son avocat et ses prises de parole provocatrices, Goldman risque la peine capitale, jetant une ombre d'incertitude sur l'issue du procès.
Le film réussit à captiver dès le début avec son scénario bien ficelé. L'intrigue, bien que centrée sur le procès, parvient à maintenir l'attention grâce à des témoignages poignants et aux discours passionnés de l'accusé.
Les personnages, portés par des acteurs exceptionnels, donnent vie à cette histoire complexe. Arieh Worthalter incarne brillamment un Pierre Goldman insaisissable, tandis que Nicolas Briançon et Jerzy Radziwiłowicz ajoutent des nuances en tant qu'avocat et père respectifs. Chaque personnage contribue à créer une dynamique captivante, élevant le film au-delà d'un simple récit judiciaire.
L'affaire Goldman est contextualisée avec intelligence, abordant des thématiques telles que la justice, l'antisémitisme, et les luttes politiques des années 70. Le film met en lumière la complexité de l'époque, où la personnalité controversée de Goldman sert de toile de fond à des débats sur la culpabilité, la perception raciale, et le système judiciaire.
La réalisation du film est une réussite. Le choix du format d'image en 4:3 est franchement désagréable — c'est bon, on a compris que ça se passait dans les années 70 ! —, mais la mise en scène reste efficace. Le réalisateur parvient à créer une atmosphère immersive, plongeant le spectateur dans les années 70 avec une esthétique rétro bien pensée. Les joutes verbales intenses et les dialogues percutants renforcent la puissance du récit.
Bref, le film explore avec brio les complexités d'une affaire controversée et offre une réflexion profonde sur une époque agitée. Malgré quelques choix esthétiques discutables, le film mérite ses éloges. Une plongée captivante dans l'histoire de Pierre Goldman, portée par des performances exceptionnelles et une mise en scène réussie. Il est juste dommage que le film ne s'attarde que ce sur procès, qui n'est clairement pas la période la plus passionnante dans la vie de cette pourriture.
Note : 8 / 10
En 1976, Pierre Goldman — le demi-frère de Jean-Jacques — se retrouve au centre d'une affaire de meurtre qui secoue la France. Condamné en première instance pour divers méfaits, dont le braquage fatal de deux pharmaciennes, Goldman clame son innocence. Georges Kiejman, son avocat, se retrouve à défendre un homme devenu une icône de la gauche intellectuelle. Entre les tensions avec son avocat et ses prises de parole provocatrices, Goldman risque la peine capitale, jetant une ombre d'incertitude sur l'issue du procès.
Le film réussit à captiver dès le début avec son scénario bien ficelé. L'intrigue, bien que centrée sur le procès, parvient à maintenir l'attention grâce à des témoignages poignants et aux discours passionnés de l'accusé.
Les personnages, portés par des acteurs exceptionnels, donnent vie à cette histoire complexe. Arieh Worthalter incarne brillamment un Pierre Goldman insaisissable, tandis que Nicolas Briançon et Jerzy Radziwiłowicz ajoutent des nuances en tant qu'avocat et père respectifs. Chaque personnage contribue à créer une dynamique captivante, élevant le film au-delà d'un simple récit judiciaire.
L'affaire Goldman est contextualisée avec intelligence, abordant des thématiques telles que la justice, l'antisémitisme, et les luttes politiques des années 70. Le film met en lumière la complexité de l'époque, où la personnalité controversée de Goldman sert de toile de fond à des débats sur la culpabilité, la perception raciale, et le système judiciaire.
La réalisation du film est une réussite. Le choix du format d'image en 4:3 est franchement désagréable — c'est bon, on a compris que ça se passait dans les années 70 ! —, mais la mise en scène reste efficace. Le réalisateur parvient à créer une atmosphère immersive, plongeant le spectateur dans les années 70 avec une esthétique rétro bien pensée. Les joutes verbales intenses et les dialogues percutants renforcent la puissance du récit.
Bref, le film explore avec brio les complexités d'une affaire controversée et offre une réflexion profonde sur une époque agitée. Malgré quelques choix esthétiques discutables, le film mérite ses éloges. Une plongée captivante dans l'histoire de Pierre Goldman, portée par des performances exceptionnelles et une mise en scène réussie. Il est juste dommage que le film ne s'attarde que ce sur procès, qui n'est clairement pas la période la plus passionnante dans la vie de cette pourriture.
Note : 8 / 10
Vu le 10 février 2024
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage