Ironie du sort : alors qu'il est un fervent militant opposé à la peine de mort, l'ancien professeur de philosophie
David Gale se retrouve accusé du meurtre de sa meilleure amie
Laura Linney (la femme de
Truman), et risque donc la peine capitale !
Kate Winslet sera la seule journaliste a obtenir des entrevues avec l'accusé, et acquerra l'intime conviction de l'innocence de ce dernier. Elle cherchera alors à retracer la vie de
David Gale, de son éviction de son poste d'université pour des accusations mensongères de viol (contrairement à son interprète,
Kevin Spacey, pour qui les accusations étaient loin d'être mensongères…) jusqu'à ce fameux meurtre.
Peut-être à court d'imagination,
Alan Parker nous livre une copie de
Jugé coupable, de
Clint Eastwood, sorti trois ans plus tôt. Les thèmes et l'enjeu sont les mêmes, et le message contre la peine de mort est tout aussi peu subtil. La différence fondamentale entre les deux films se trouve dans leurs conclusions. Une
happy end pour le cow-boy Californien, et une fin plus radicale pour le Britannique. Ce dernier s'applique ici à souligner les failles du système judiciaire américain.
Un film militant, donc, porté par
Kate Winslet plus que par
Kevin Spacey, qui ne brille ni par sa réalisation, ni par son interprétation, et encore moins par la subtilité de son message. Pour autant, la
Vie de David Gale reste un polar divertissant, qui saura probablement combler les amateurs du genre.
Note :
6 / 10
