Le parfum : histoire d'un meurtrier
Connu (un peu) pour son film Cours, Lola, cours, le réalisateur allemand Tom Tykwer traverse le Rhin pour adapter le roman de son compatriote, Patrick Süskind. L'histoire est celle d'un jeune garçon, Jean-Baptiste Grenouille (ah oui, ça se passe en France, c'est sûr !), interprété par Ben Whishaw, dont l'odorat exceptionnel fait de lui un nez hors-norme. Rapidement, il travaille pour l'un des plus grands parfumeurs de la capitale, Dustin Hoffman. Mais ça ne lui suffit pas ! En effet, il caresse depuis toujours le rêve de pouvoir conserver à tout jamais l'odeur des gens. À tout prix.
Le film présente une esthétique très particulière, très sombre, qui met mal à l'aise de bout en bout, que ce soit dans le Paris crasseux rappelant la Cité des enfants perdus avec ses tons jaunes et verts, ou dans le Grasse oppressant aux couleurs brûlées. Le personnage principal, un peu autiste, et surtout très malsain est clairement dérangeant. Antipathique, même.
On a donc affaire à un film un peu à part, ancré dans un univers très personnel, auquel il est bien difficile d'adhérer. Le film est plutôt bon, dans l'ensemble, mais manque d'humanité pour en faire un grand film.
Note : 6 / 10
Le film présente une esthétique très particulière, très sombre, qui met mal à l'aise de bout en bout, que ce soit dans le Paris crasseux rappelant la Cité des enfants perdus avec ses tons jaunes et verts, ou dans le Grasse oppressant aux couleurs brûlées. Le personnage principal, un peu autiste, et surtout très malsain est clairement dérangeant. Antipathique, même.
On a donc affaire à un film un peu à part, ancré dans un univers très personnel, auquel il est bien difficile d'adhérer. Le film est plutôt bon, dans l'ensemble, mais manque d'humanité pour en faire un grand film.
Note : 6 / 10
Vu le 29 mai 2020