Potiche
Neuf ans après Huit femmes, François Ozon retrouve Catherine Deneuve pour une nouvelle adaptation de pièce de théâtre. Cette fois, il s'agit de l'histoire du PDG d'une fabrique de parapluies, Fabrice Luchini, qui dirige avec fermeté son usine, sa femme et ses deux grands enfants ; mais lorsqu'il apprend que son fils, Jérémie Renier, arrête sciences-po, que sa fille, Judith Godrèche, risque de se séparer de son mari, et surtout que les ouvriers de son usine se mettent en grève, l'homme fait une attaque. Devant se reposer, il lègue le contrôle de l'entreprise à sa femme qui tenait jusqu'à cette année 1977 le rôle de potiche.
Évidemment, le film permet de dénoncer les tapisseries des années 70, l'antiféminisme latent mais aussi d'évoquer les profondes mutations qu'a connu le monde ouvrier avec le passage aux 40 heures, le 13e mois et la 5e semaine de vacances. Mais au-delà de ces thèmes de société, c'est surtout la caricature qui amuse François Ozon, n'hésitant pas à truffer les le discours de Fabrice Luchini de petits mots de Sarközy ou à grimer Gérard Depardieu en Bernard Thibault.
Les personnages sont caricaturaux et théâtraux, donc, (à ce propos, mention spéciale à Karin Viard en secrétaire lubrique et à Sergi Lopez en routier) mais c'est là la patte d'Ozon. Les amateurs du réalisateur se régaleront avec cette comédie légère et militante.
Évidemment, les aficionados des Monty Python pourront repasser.
Note : 6 / 10
Évidemment, le film permet de dénoncer les tapisseries des années 70, l'antiféminisme latent mais aussi d'évoquer les profondes mutations qu'a connu le monde ouvrier avec le passage aux 40 heures, le 13e mois et la 5e semaine de vacances. Mais au-delà de ces thèmes de société, c'est surtout la caricature qui amuse François Ozon, n'hésitant pas à truffer les le discours de Fabrice Luchini de petits mots de Sarközy ou à grimer Gérard Depardieu en Bernard Thibault.
Les personnages sont caricaturaux et théâtraux, donc, (à ce propos, mention spéciale à Karin Viard en secrétaire lubrique et à Sergi Lopez en routier) mais c'est là la patte d'Ozon. Les amateurs du réalisateur se régaleront avec cette comédie légère et militante.
Évidemment, les aficionados des Monty Python pourront repasser.
Note : 6 / 10
Vu le 12 octobtre 2010
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage