Prometheus
Plus de trente ans après la sortie du film Alien, Ridley Scott se lance un défi de taille : répondre aux questions laissées en suspens dans les films précédents. Et tout ça sans xénomorphe ! Le pari est risqué, mais l'homme aux commandes est une valeur sûre… enfin je crois. Non ?
L'histoire se déroule des années avant les mésaventures du Nostromo. Peter Weyland, richissime homme d'affaire interprété par Guy Pearce (MAIS POURQUOI ?!!!! Pourquoi ne pas avoir embauché un homme âgé directement ?! Son maquillage est atroce !), décide de financer une expédition vers une lointaine planète inexplorée. En effet, deux « archéologues » (Noomi Rapace et Logan Marshall-Green) ont découvert chez différentes civilisations à différentes époques de mystérieux dessins qui représentent tous un groupe d'étoiles dans une disposition bien particulière. Tellement particulière qu'on ne la retrouve qu'en un seul endroit de l'univers, dans une zone inexplorée invisible à l'œil nu (le conseiller scientifique du film n'était pas très en forme). Évidemment, tout ceci ne peut être un hasard, et il y aura là-bas les réponses à la plus importante des questions : qui a créé l'homme, et pourquoi ? Eh oui, parce que forcément, si ces créatures ont créé la vie sur Terre, c'était pour créer l'homme, et pas le pangolin ! (le conseiller scientifique du film était vraiment très malade).
Bref, l'équipe de « scientifiques » arrive sur la fameuse planète de nos créateurs, et découvrent une sorte de pyramide remplie de couloirs dans lesquels ils trouvent des créatures semblables à celle qui apparaît dans le premier film : ces espèces de pachydermes humanoïdes particulièrement mystérieuses. En fait, ça va, ce ne sont pas des créatures bizarres, mais des genres d'humains sous stéroïdes à la peau pâle et sous chimio (oui, le conseiller scientifique mourant était aussi chargé du design). Exit donc l'être mystérieux d'Alien, et bienvenue à ce machin moche qui ne fera rêver personne.
Après avoir massacré ce monstre, Ridley Scott massacre sa saga avec des raisonnements pseudo-scientifiques prosélyte complètement dénués de sens qui alourdissent un scénario déjà poussif, tout ça pour finir en ridiculisant le xénomorphe et en parachevant de détruire le peu de logique qu'il restait à cet univers.
Un massacre scénaristique pédant et prétentieux, donc, porté malgré tout par de jolis effets visuels, et par Noomi Rapace et Michael Fassbender, plutôt en formes, épaulés par un charismatique Idris Elba. Ce trio sauve un peu les meubles, faisant presque oublier la prestation malheureuse d'une Charlize Theron fatiguée, et d'un Guy Pearce qu'on souhaite euthanasier de tout cœur (et pourtant, qu'est-ce qu'il est bon !).
Bref, une suite à oublier, au même titre qu'Alien vs. Predator… À voir si Alien : covenant parvient à redorer le blason de cette saga mourante.
Note : 4 / 10
L'histoire se déroule des années avant les mésaventures du Nostromo. Peter Weyland, richissime homme d'affaire interprété par Guy Pearce (MAIS POURQUOI ?!!!! Pourquoi ne pas avoir embauché un homme âgé directement ?! Son maquillage est atroce !), décide de financer une expédition vers une lointaine planète inexplorée. En effet, deux « archéologues » (Noomi Rapace et Logan Marshall-Green) ont découvert chez différentes civilisations à différentes époques de mystérieux dessins qui représentent tous un groupe d'étoiles dans une disposition bien particulière. Tellement particulière qu'on ne la retrouve qu'en un seul endroit de l'univers, dans une zone inexplorée invisible à l'œil nu (le conseiller scientifique du film n'était pas très en forme). Évidemment, tout ceci ne peut être un hasard, et il y aura là-bas les réponses à la plus importante des questions : qui a créé l'homme, et pourquoi ? Eh oui, parce que forcément, si ces créatures ont créé la vie sur Terre, c'était pour créer l'homme, et pas le pangolin ! (le conseiller scientifique du film était vraiment très malade).
Bref, l'équipe de « scientifiques » arrive sur la fameuse planète de nos créateurs, et découvrent une sorte de pyramide remplie de couloirs dans lesquels ils trouvent des créatures semblables à celle qui apparaît dans le premier film : ces espèces de pachydermes humanoïdes particulièrement mystérieuses. En fait, ça va, ce ne sont pas des créatures bizarres, mais des genres d'humains sous stéroïdes à la peau pâle et sous chimio (oui, le conseiller scientifique mourant était aussi chargé du design). Exit donc l'être mystérieux d'Alien, et bienvenue à ce machin moche qui ne fera rêver personne.
Après avoir massacré ce monstre, Ridley Scott massacre sa saga avec des raisonnements pseudo-scientifiques prosélyte complètement dénués de sens qui alourdissent un scénario déjà poussif, tout ça pour finir en ridiculisant le xénomorphe et en parachevant de détruire le peu de logique qu'il restait à cet univers.
Un massacre scénaristique pédant et prétentieux, donc, porté malgré tout par de jolis effets visuels, et par Noomi Rapace et Michael Fassbender, plutôt en formes, épaulés par un charismatique Idris Elba. Ce trio sauve un peu les meubles, faisant presque oublier la prestation malheureuse d'une Charlize Theron fatiguée, et d'un Guy Pearce qu'on souhaite euthanasier de tout cœur (et pourtant, qu'est-ce qu'il est bon !).
Bref, une suite à oublier, au même titre qu'Alien vs. Predator… À voir si Alien : covenant parvient à redorer le blason de cette saga mourante.
Note : 4 / 10
Vu le 9 janvier 2019
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage