Raised by wolves (saison 1)
Ridley Scott et la science-fiction, c'est une grande histoire d'amour, avec des hauts (Alien, Blade runner) et des bas (Prometheus, Alien : covenant). Le problème, c'est que ces fameux bas ont tendance à être la norme ces dernières années, à l'exception de Seul sur Mars qui n'est pas complètement dans le registre de la SF.
À l'inverse, Raised by wolves est en plein dedans !
Dans un futur plus ou moins lointain, l'humanité est déchirée par un conflit religieux. La Terre porte les marques de cette terrible guerre qui vient d'avoir lieu, et est désormais inhabitable. Les adorateurs du dieu Sol, vainqueurs de ces combats, envoient des arches gigantesques peupler différentes planètes. Les perdants, eux, n'ont plus rien. Ou presque ! Campion Sturges, un rebelle, parvient à reprogrammer deux robots, et à les envoyer sur la planète Kepler-22 b dans le but, là aussi, de recréer une humanité athée et pacifiste.
Non sans rappeler le sympathique I am Mother, cette humanité élevée par un robot va rapidement rencontrer un certain nombre de problèmes…
La série aussi…
Comme pour la saga Alien, la série débute comme une série de hard SF propre et bien pensée, assez prenante, avant de se déliter à travers un nombre bien trop important de références spirituelles et religieuses, alourdissant un scénario dont la cohérence boîte de plus en plus, à mesure des épisodes. Pour autant, il serait dommage de passer à côté de cette série qui présente d'énormes qualités. Visuellement, déjà, on a quelque-chose de très soigné, et d'original. Côté casting également, les acteurs pas forcément connus sont tout à fait méritants, en particulier le duo Père et Mère (Amanda Collin et Abubakar Salim), sans que les personnages secondaires soient mis de côté pour autant (coucou Travis Fimmel, impressionnant dans ce personnage très travaillé).
Une bonne série, donc. Enfin surtout une bonne première saison. On attendra la suite avec impatience, en espérant que celle-ci repose un peu les pieds sur Terre, et nous offre plus de réponses que de questions.
Note : 7 / 10
À l'inverse, Raised by wolves est en plein dedans !
Dans un futur plus ou moins lointain, l'humanité est déchirée par un conflit religieux. La Terre porte les marques de cette terrible guerre qui vient d'avoir lieu, et est désormais inhabitable. Les adorateurs du dieu Sol, vainqueurs de ces combats, envoient des arches gigantesques peupler différentes planètes. Les perdants, eux, n'ont plus rien. Ou presque ! Campion Sturges, un rebelle, parvient à reprogrammer deux robots, et à les envoyer sur la planète Kepler-22 b dans le but, là aussi, de recréer une humanité athée et pacifiste.
Non sans rappeler le sympathique I am Mother, cette humanité élevée par un robot va rapidement rencontrer un certain nombre de problèmes…
La série aussi…
Comme pour la saga Alien, la série débute comme une série de hard SF propre et bien pensée, assez prenante, avant de se déliter à travers un nombre bien trop important de références spirituelles et religieuses, alourdissant un scénario dont la cohérence boîte de plus en plus, à mesure des épisodes. Pour autant, il serait dommage de passer à côté de cette série qui présente d'énormes qualités. Visuellement, déjà, on a quelque-chose de très soigné, et d'original. Côté casting également, les acteurs pas forcément connus sont tout à fait méritants, en particulier le duo Père et Mère (Amanda Collin et Abubakar Salim), sans que les personnages secondaires soient mis de côté pour autant (coucou Travis Fimmel, impressionnant dans ce personnage très travaillé).
Une bonne série, donc. Enfin surtout une bonne première saison. On attendra la suite avec impatience, en espérant que celle-ci repose un peu les pieds sur Terre, et nous offre plus de réponses que de questions.
Note : 7 / 10
Vu le 3 mai 2021