Les chroniques de Riddick
En l'an 2000 débarquait sur nos écrans le très bon Pitch black, de David Twohy, où un vaisseau spatial s'écrasait sur une planète peuplée de terribles monstres ne sortant que la nuit. Heureusement, la nuit ne tombe jamais sur cette planète aux trois étoiles… Ouf ! Oui, mais c'était sans compter sur une improbable éclipse qui allait amener nos héros à vivre de folles aventures ! Bref, on passait un bon moment devant ce film d'action sur fond de SF.
Quand le même David Twohy annonce le retour de son héros, Riddick, toujours incarné par Vin Diesel, en 2004, on peut s'attendre à un bon divertissement bien américain aux effets spéciaux omniprésents et a priori bien adaptés à ce genre de space-operas. Le film démarre visuellement assez fort avec une course poursuite ridicule mais distrayante entre un Vin Diesel au look préhistorique et un vaisseau spatial de mercenaires en voulant à sa tête mise à prix. Ça met tout de suite dans l'ambiance et on s'apprête à passer deux heures comme ça… Mais non ! Tout d'un coup, le scénario arrive ! Et quel scénario !
On n'y comprend rien, ça part dans tous les sens, c'est sans queue ni tête, ce qui fait que l'on perd le fil et qu'on n'accroche plus du tout ! Et ce ne sont pas les effets spéciaux ou les scènes d'humour poussif qui parviendront à captiver le spectateur. Les quelques passages du film valant le détour impressionnent par leur ridicule, notamment deux scènes : la première où Riddick - en T-shirt - lutte contre un froid terrible… Mais quand je dis terrible, c'est pas -50 ni même -80. La température annoncée est de -300°C ! Rien que ça ! Hein ? Le ? Le zéro absolu ? Non, connais pas… L'autre scène du film ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans le non moins Riddickule (mais autrement plus divertissant) Le jour d'après où les protagonistes courent pour échapper au froid qui progresse derrière eux. Ici, Riddick et sa petite protégée courent pour éviter la chaleur du Soleil levant (700°C, on tape dans les extrêmes). Bon, au passage, Vin Diesel se prend quelques rayons à 700°, mais l'homme est fort : « même pas mal ! ». On en viendrait presque à oublier Rambo, dont notre héros est une transposition futuriste, copiant même les répliques de son homologue : « c'est pas ma guerre ! ». Eh ben moi, « c'est pas mon film » !
Note : 3 / 10
Quand le même David Twohy annonce le retour de son héros, Riddick, toujours incarné par Vin Diesel, en 2004, on peut s'attendre à un bon divertissement bien américain aux effets spéciaux omniprésents et a priori bien adaptés à ce genre de space-operas. Le film démarre visuellement assez fort avec une course poursuite ridicule mais distrayante entre un Vin Diesel au look préhistorique et un vaisseau spatial de mercenaires en voulant à sa tête mise à prix. Ça met tout de suite dans l'ambiance et on s'apprête à passer deux heures comme ça… Mais non ! Tout d'un coup, le scénario arrive ! Et quel scénario !
On n'y comprend rien, ça part dans tous les sens, c'est sans queue ni tête, ce qui fait que l'on perd le fil et qu'on n'accroche plus du tout ! Et ce ne sont pas les effets spéciaux ou les scènes d'humour poussif qui parviendront à captiver le spectateur. Les quelques passages du film valant le détour impressionnent par leur ridicule, notamment deux scènes : la première où Riddick - en T-shirt - lutte contre un froid terrible… Mais quand je dis terrible, c'est pas -50 ni même -80. La température annoncée est de -300°C ! Rien que ça ! Hein ? Le ? Le zéro absolu ? Non, connais pas… L'autre scène du film ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans le non moins Riddickule (mais autrement plus divertissant) Le jour d'après où les protagonistes courent pour échapper au froid qui progresse derrière eux. Ici, Riddick et sa petite protégée courent pour éviter la chaleur du Soleil levant (700°C, on tape dans les extrêmes). Bon, au passage, Vin Diesel se prend quelques rayons à 700°, mais l'homme est fort : « même pas mal ! ». On en viendrait presque à oublier Rambo, dont notre héros est une transposition futuriste, copiant même les répliques de son homologue : « c'est pas ma guerre ! ». Eh ben moi, « c'est pas mon film » !
Note : 3 / 10
Vu le 1 mars 2008
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage