Sur la branche, le dernier film de
Marie Garel-Weiss, dévoile un récit où les aspirations de la protagoniste, interprétée par
Daphné Patakia, se mêlent à une quête pour la justice. Avant de plonger dans les détails, examinons de plus près cette création cinématographique.
L'histoire suit
Mimi, une jeune femme qui, approchant de la trentaine, se lance dans une recherche d'emploi. Sa vie prend un tournant inattendu lorsqu'elle croise la route de
Paul, un avocat en déclin. Ensemble, ils se retrouvent à défendre un petit escroc clamant son innocence. Alors que
Paul voit dans cette affaire une opportunité de se refaire,
Mimi y voit une mission, une voie vers la justice et la vérité.
Le scénario, bien que porté par une performance solide de
Daphné Patakia, laisse un goût d'inachevé. On ne peut s'empêcher de penser que le film aurait pu briller davantage avec un scénario plus élaboré. Les rebondissements semblent prévisibles, et l'intrigue manque parfois de profondeur. Les rôles secondaires, interprétés par des acteurs confirmés comme Benoît Poelvoorde et Agnès Jaoui, restent en retrait, moins développés et donc moins impactants.
Daphné Patakia excelle dans son rôle de jeune femme déconnectée de la réalité, rappelant son interprétation dans la série Ovni(s). Cependant, l'exploration des personnages secondaires est superficielle, les reléguant au second plan. Le film explore des thèmes intéressants liés à la justice et à la recherche de vérité, mais il ne parvient pas à approfondir ces idées de manière significative. Les messages potentiels sont souvent effleurés plutôt que pleinement développés, laissant le spectateur sur sa faim. Marie Garel-Weiss offre une réalisation cohérente, mais l'ensemble aurait bénéficié d'un rythme plus soutenu. Les choix de mise en scène ne parviennent pas toujours à dynamiser l'intrigue, laissant parfois l'audience dans l'attente d'un événement plus percutant. Sur la branche offre donc une expérience cinématographique mitigée.
Note : 5 / 10
