Le triangle secret
Débutée en 2000, cette série de bandes-dessinées est toujours en cours de parution.
Originale par bien des aspects, cette série nous propose de suivre les aventures, une fois n'est pas coutume, d'un anti-héros. Gras, pas très beau, franc-maçon, quadragénaire, Didier Mosèle est un employé du ministère de la culture chargé d'étudier les manuscrits de la mer morte. Au fur de ses investigations, et avec l'aide principalement de Martin Hertz, son initiateur maçonnique, le chercheur commencera à entrevoir une bien troublante vérité : Jésus ne serait pas mort en croix : il s'agirait de son frère jumeau, Thomas. Le messie, donc, aurait mené une vie longue au cours de laquelle il aura eu un fils et au cours de laquelle il aura étudié avec passion l'alchimie.
L'ouvrage, ésotérique, ne sera pas sans rappeler Da Vinci code, naturellement. Pourtant, la bande-dessinée lui est antérieure et assurément bien meilleure.
Côté dessin, l'œuvre présente un aspect bien singulier du fait de la multitude de dessinateurs enrôlés : pas moins de huit artistes collaboreront à l'ouvrage (un par livre, ainsi qu'un artiste attitré à la réalisation des couvertures). Côté scénario en revanche, Didier Convard fait cavalier seul.
Ce scénario, justement, c'est lui qui fera la force de la saga. Solidement ancré dans la réalité présente et historique, le récit est sans cesse justifié – quasi-confirmé – par des faits et des écrits réels. Au-delà de la vie du Christ, c'est toute l'église et la franc-maçonnerie qui se voient devenir des pièces maîtresses d'un complot religieux de grande échelle.
Tant frustrant que passionnant, l'histoire entraîne le lecteur vers toujours plus de questions, et des réponses qui restent désespérément en suspens. Il ne reste qu'à suivre les parutions annuelles pour espérer un jour enfin apercevoir la vérité de ce monde.
Note : 7 / 10
Originale par bien des aspects, cette série nous propose de suivre les aventures, une fois n'est pas coutume, d'un anti-héros. Gras, pas très beau, franc-maçon, quadragénaire, Didier Mosèle est un employé du ministère de la culture chargé d'étudier les manuscrits de la mer morte. Au fur de ses investigations, et avec l'aide principalement de Martin Hertz, son initiateur maçonnique, le chercheur commencera à entrevoir une bien troublante vérité : Jésus ne serait pas mort en croix : il s'agirait de son frère jumeau, Thomas. Le messie, donc, aurait mené une vie longue au cours de laquelle il aura eu un fils et au cours de laquelle il aura étudié avec passion l'alchimie.
L'ouvrage, ésotérique, ne sera pas sans rappeler Da Vinci code, naturellement. Pourtant, la bande-dessinée lui est antérieure et assurément bien meilleure.
Côté dessin, l'œuvre présente un aspect bien singulier du fait de la multitude de dessinateurs enrôlés : pas moins de huit artistes collaboreront à l'ouvrage (un par livre, ainsi qu'un artiste attitré à la réalisation des couvertures). Côté scénario en revanche, Didier Convard fait cavalier seul.
Ce scénario, justement, c'est lui qui fera la force de la saga. Solidement ancré dans la réalité présente et historique, le récit est sans cesse justifié – quasi-confirmé – par des faits et des écrits réels. Au-delà de la vie du Christ, c'est toute l'église et la franc-maçonnerie qui se voient devenir des pièces maîtresses d'un complot religieux de grande échelle.
Tant frustrant que passionnant, l'histoire entraîne le lecteur vers toujours plus de questions, et des réponses qui restent désespérément en suspens. Il ne reste qu'à suivre les parutions annuelles pour espérer un jour enfin apercevoir la vérité de ce monde.
Note : 7 / 10
Lu le 29 janvier 2011