Van Helsing
Dans les ténèbres mystérieuses de la Transylvanie, où le mal se tapit dans l'ombre, où les monstres deviennent réalité, nous voici plongés dans l'univers extravagant de "Van Helsing", sous la houlette du réalisateur Stephen Sommers. Dans cette relecture audacieuse des classiques de l'horreur, Hugh Jackman incarne le célèbre chasseur de monstres, aux côtés de Kate Beckinsale et Richard Roxburgh. Au cœur de cette sombre épopée, nous suivons les péripéties de Van Helsing, un professeur ténébreux et intrépide chargé de traquer les créatures les plus terrifiantes qui peuplent nos cauchemars. Loups-garous, créatures de Frankenstein et bien sûr, le légendaire comte Dracula, tous se dressent sur son chemin dans une lutte épique pour le salut de l'humanité. Mais plongeons sans plus tarder dans les entrailles de cette critique pour démêler les fils de cette toile narrative. Le scénario, aussi rocambolesque soit-il, peine à captiver avec son enchevêtrement de monstres et d'intrigues qui se perdent dans les limbes de l'absurdité. Si l'ambition de créer un univers riche en références et en créatures mythiques est louable, le résultat final s'apparente davantage à un catalogue de monstres qu'à une histoire cohérente et captivante. Quant aux personnages, ils oscillent entre archétypes clichés et caricatures surannées. Van Helsing lui-même incarne le héros ténébreux dans toute sa splendeur, tandis que ses acolytes, comme le moine gadgeteur et l'héritière courageuse, semblent tout droit sortis d'un manuel de clichés hollywoodiens. Pourtant, derrière ce rideau de grotesque et d'exagération, "Van Helsing" tente de distiller quelques messages sur le devoir, le sacrifice et la lutte contre les ténèbres intérieures. Mais ces tentatives sont souvent étouffées par le déluge d'action et d'effets spéciaux numériques qui emporte tout sur son passage. En parlant d'effets spéciaux, la réalisation de Sommers se veut flamboyante et spectaculaire, mais elle peine à masquer le côté artificiel et surchargé de l'ensemble. Si quelques scènes parviennent à émerveiller, la plupart souffrent d'un excès de numérique qui les rendent datées et peu convaincantes. Du côté des performances, Hugh Jackman livre une prestation solide en Van Helsing, apportant une touche de charisme à un personnage souvent trop stéréotypé. Kate Beckinsale, quant à elle, offre une présence élégante mais sous-exploitée dans un rôle qui aurait mérité plus de profondeur. En conclusion, "Van Helsing" est un film qui oscille entre le kitsch assumé et le délire boursouflé, offrant un divertissement certes exagéré mais peu mémorable. Si vous êtes en quête d'une soirée cinéma légère et décomplexée, ce film saura peut-être vous divertir. Mais pour ceux en quête d'une expérience cinématographique plus aboutie, mieux vaut chercher ailleurs.
Note : 4 / 10
Note : 4 / 10
Vu le 29 septembre 2017