Plongeons-nous dans les tréfonds abyssaux du cinéma avec « Vivre pour survivre » de Jean-Marie Pallardy, un véritable chef-d'œuvre du nanar des années 80. Ce film, portant en lui-même la quintessence de la médiocrité cinématographique, nous transporte dans un tourbillon d'absurdité et de hilarité, où chaque scène semble rivaliser pour atteindre des sommets de ridicule. L'histoire, si on peut l'appeler ainsi, suit Mike et Ingrid, deux personnages aussi insipides que leur destinée tragique. Engagés dans un trafic de diamants en Turquie, leur plan pour voler le légendaire « White Fire » est aussi crédible qu'un château de sable face à une marée montante. Entre les rebondissements prévisibles et les dialogues dignes d'une parodie de mauvais soap opera, le scénario s'enfonce dans les abysses de l'absurde sans espoir de retour. Les personnages, caricatures ambulantes dénuées de toute profondeur, semblent tout droit sortis d'un mauvais rêve éveillé. De Mike, le frère à l'amour malsain pour sa sœur, à Olga, le sosie chirurgical de ladite sœur, chaque acteur semble déterminé à surjouer avec une conviction qui frôle le grotesque. Pendant ce temps, les thèmes abordés par le film, tels que la loyauté et la vengeance, se noient dans un océan de ridicule, tandis que la réalisation de Jean-Marie Pallardy fait preuve d'une maladresse aussi désarmante qu'amusante. Entre les décors cheap et les effets spéciaux dignes d'une production de série Z, chaque plan semble être une invitation au rire et à l'incrédulité. Quant aux performances des acteurs, elles oscillent entre l'amateurisme le plus flagrant et le surjeu le plus déconcertant. Robert Ginty semble totalement perdu dans son rôle de Mike, tandis que Belinda Mayne tente désespérément de donner du sens à un personnage aussi plat qu'une crêpe mal cuite. En conclusion, « Vivre pour survivre » est un nanar de compétition, un monument à la médiocrité cinématographique qui défie toute logique et toute cohérence. Malgré sa note de 7/10, attribuée probablement par des amateurs de films si mauvais qu'ils en deviennent hilarants, ce film est un condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire au cinéma. Mais pour ceux qui ont le courage d'affronter ce chef-d'œuvre de la nullité, « Vivre pour survivre » offre une expérience cinématographique unique en son genre, à savourer avec un mélange d'incrédulité et de jubilation.

Note : 7 / 10