X-men origins : Wolverine
Choix étrange, ce prequel, comme on dit, à la saga X-men se voit confié à Gavin Hood, un sud-africain inexpérimenté (oups, je suis mauvaise langue, l'homme à tout de même un bien beau CV puisqu'il a joué le rôle d'un champion de boxe allemand dans Kickboxer 5…).
Pour l'un de ses tout premiers films, donc, le réalisateur se voit doté d'un confortable budget de 150 millions de dollars ainsi que du casting issu des trois premiers films (ou presque, puisque James Marsden cède son rôle de Cyclope à Tim Pocock… bon, pourquoi pas ?).
Le film propose, donc, de revenir – comme son nom l'indique – sur les origines du plus médiatique des X-men : Serval (appelé dans cette saga par son nom anglophone, Wolverine). Toujours interprété par Hugh Jackman, on découvre ici le mutant quelques années avant le premier film, à l'époque où ses os n'étaient pas composés d'adamantium.
Basé exclusivement sur le charisme du héros aux grandes griffes, ce sont donc les fanatiques d'action et d'effets-spéciaux qui ont été visés. Et ça se voit ! Le scénario, lui, n'a pas été chercher bien loin puisqu'il reprend le comic en élaguant un maximum, histoire de ne pas trop embrouiller le frêle cerveau des adorateurs de l'homme-glouton.
Comme bien des films du genre, celui-ci s'achève sur une grande bataille épique opposant les gentils (les mutants rebelles) aux méchants (les militaires humains) dans un déluge d'effets-spéciaux du plus bon goût.
Allant plus loin dans l'excès, ce nouveau volet des aventures des emblématiques mutants sombre inéluctablement dans la pauvreté intellectuelle, ce qui n'est pardonnable qu'à la condition d'offrir un spectacle divertissant… ce qui n'est assurément pas le cas de ce film purement commercial (d'où la présence d'un des membres des Black eyed peas : Will.i.am).
Tant pis !
Note : 2 / 10
Pour l'un de ses tout premiers films, donc, le réalisateur se voit doté d'un confortable budget de 150 millions de dollars ainsi que du casting issu des trois premiers films (ou presque, puisque James Marsden cède son rôle de Cyclope à Tim Pocock… bon, pourquoi pas ?).
Le film propose, donc, de revenir – comme son nom l'indique – sur les origines du plus médiatique des X-men : Serval (appelé dans cette saga par son nom anglophone, Wolverine). Toujours interprété par Hugh Jackman, on découvre ici le mutant quelques années avant le premier film, à l'époque où ses os n'étaient pas composés d'adamantium.
Basé exclusivement sur le charisme du héros aux grandes griffes, ce sont donc les fanatiques d'action et d'effets-spéciaux qui ont été visés. Et ça se voit ! Le scénario, lui, n'a pas été chercher bien loin puisqu'il reprend le comic en élaguant un maximum, histoire de ne pas trop embrouiller le frêle cerveau des adorateurs de l'homme-glouton.
Comme bien des films du genre, celui-ci s'achève sur une grande bataille épique opposant les gentils (les mutants rebelles) aux méchants (les militaires humains) dans un déluge d'effets-spéciaux du plus bon goût.
Allant plus loin dans l'excès, ce nouveau volet des aventures des emblématiques mutants sombre inéluctablement dans la pauvreté intellectuelle, ce qui n'est pardonnable qu'à la condition d'offrir un spectacle divertissant… ce qui n'est assurément pas le cas de ce film purement commercial (d'où la présence d'un des membres des Black eyed peas : Will.i.am).
Tant pis !
Note : 2 / 10
Vu le 14 novembre 2010
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage