Hunter × Hunter

Hunter × Hunter
Yoshihiro Togashi
1998 - ...

Hunter × Hunter (prononcer « Hunter Hunter » est un manga de Yoshihiro Togashi, également auteur de Yû yû hakusho. Le premier tome a été publié en 1998, et est toujours en cours de parution… Enfin… Plus ou moins ! Pour résumer, on ne sait pas trop ce qui arrive à l’auteur, mais la publication de son oeuvre se fait de plus en plus irrégulière : sept mois de pause en 2006 – 2007, trois mois début 2008 puis quatre mois fin 2008 pour finalement reprendre pour dix chapitres le cinq octobre dernier… Bref, comme beaucoup de mangas pour garçons, l’histoire est celle du jeune Gon (calqué sur Son Goku) qui a un rêve, à l’instar de Naruto (devenir Hokage), Luffy (devenir seigneur des pirates) ou même Light (devenir le maître du monde). Gon, lui, veut devenir hunter, comme son père. En gros, un hunter, c’est une version nippone d’Indiana Jones mais qui doit également être doué pour les arts martiaux. Comme le ki de Dragon ball ou le chakra de Naruto, ici, Gon apprend à maîtriser le « nen ». « Mouais », me direz-vous, dubitatif, « rien de bien nouveau là-dedans… ». Grosse erreur ! Là où Hunter × Hunter se démarque, c’est par la façon dont est traité le sujet. Prenez par exemple Dragon ball où un championnat d’arts martiaux pouvait durer quelques centaines de pages avec des combats à couper le souffle (ou à mourir de rire selon les combattants), et bien dans ce manga, alors qu’un championnat a également lieu et que le héros s’apprête à disputer la finale, lorsque l’on tourne la page est écrit « Le combat eut lieu, et finalement, c’est machin qui a gagné. ». De quoi frustrer, de prime abord, le fan inconditionnel de Dragon ball que je suis. Mais en y regardant de plus près, cette ellipse n’est pas un aveu de fainéantise du dessinateur mais nous montre au contraire que cette copie de Dragon ball souhaite s’attarder non pas sur les combats, mais plutôt sur l’aspect psychologique des personnages. Alors que je suis parvenu à lire toute l’œuvre d’Akira Toriyama en un week-end, ici, c’est une autre paire de manche ! Les dialogues sont bien plus nombreux, et ce manga qui ne paye pas de mine s’avère être finalement beaucoup plus riche que l’on ne pourrait le croire ! À découvrir, donc, de toute urgence ! Par contre, un petit conseil : ne pas lire les scans, mais plutôt les tomes vendus dans le commerce. Non, non, je ne lutte pas contre le piratage (je pense au contraire que lire les scans pousse à acheter l’œuvre, pour peu qu’on ait les sous) mais il se trouve que les scans que l’on trouve sur le net sont tirés de Jump, le magazine dans lequel est prépublié le manga ; or cette version (contrairement à d’autres mangas pour lesquels la prébublication est de bonne facture) est un véritable brouillon ! L’auteur (par manque de temps ou à cause d’une maladie, on ne sait pas trop) fait le minimum ! Les personnages sont mal dessinés et les décors inexistants. Au contraire, la version papier est retravaillée par les assistants de Yoshihiro Togashi qui reprennent minutieusement ses esquisses pour offrir au lecteur un résultat autrement plus agréable à lire. Verdict : 

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