4 bassets pour un danois
Que se passe-t-il lorsqu'un artiste peintre un brin macho décide, pour le plus grand désarroi de sa femme au foyer un rien trop naïve, d'adopter un énorme danois ? La réponse se trouve dans 4 bassets pour un danois, comédie familiale de 1966 signée Norman Tokar pour les studios Disney. Un divertissement franchement amusant et rétro, même s'il manque légèrement de folie débridée.
Dean Jones, la star montante de Disney à l'époque, incarne Mark Garrison, qui n'apprécie que modérément les trois chiots teckels — et pas bassets — de sa femme Fran, jouée avec charme par Suzanne Pleshette. Lorsqu'il ramène à la maison Brutus, un énorme danois, les ennuis commencent pour ce brave toutou, victime des frasques des trois diablesses teckels et de l'aveuglement maternel de Fran.
Une joyeuse pagaille s'installe alors dans le pavillon des Garrison, laissant libre cours à de nombreux gags burlesques plutôt réussis. On peut notamment citer la fameuse scène où les chiens mettent sans dessus dessous l'atelier de peinture de Mark, répandant les couleurs partout. Une séquence qui aurait nécessité pas moins de 6 semaines de préparation d'après les dires de Tokar !
Le scénario accumulant les situations éculées manque certes d'originalité, mais le film rattrape ce défaut par son indéniable esprit « vintage » des années 60. On replonge avec un plaisir coupable dans l'Amérique naïve de l'époque, avec ses couples de jeunes mariés chastes tout droit sortis des sitcoms télé.
Les personnages restent dans les carcans convenus, Mark l'artiste sympathique, Fran la femme au foyer modèle un peu niaise. Si leurs caractères manquent de nuances, les performances attachantes de Jones et Pleshette font merveille, ce dernier duo formant un couple inoubliable du cinéma de l'époque.
Tokar réalise avec brio ce divertissement familial, exploitant surtout les innombrables talents des vedettes à quatre pattes. Le dressage des chiens, supervisé par les légendaires frères Weatherwax — connus pour leur travail sur les différentes adaptations des aventures de Lassie —, force l'admiration et confère une présence attachante aux toutous. Ils donnent vie à de nombreuses scènes déjantées, comme cette séquence culte de la réception mondaine dans le jardin tournant au puéril carnage canin !
Si 4 bassets pour un danois pèche par son scénario un peu mince et son manque de liberté, le film compense par son ton résolument bon enfant et sa fraîcheur rétro séduisante. Un petit bijou de naïveté pour toute la famille, à revoir avec un plaisir coupable teinté de douce nostalgie. Un régal pour les amoureux des toutous, qui seront aux anges devant ces craquants comédiens à quatre pattes !
Note : 7 / 10
Dean Jones, la star montante de Disney à l'époque, incarne Mark Garrison, qui n'apprécie que modérément les trois chiots teckels — et pas bassets — de sa femme Fran, jouée avec charme par Suzanne Pleshette. Lorsqu'il ramène à la maison Brutus, un énorme danois, les ennuis commencent pour ce brave toutou, victime des frasques des trois diablesses teckels et de l'aveuglement maternel de Fran.
Une joyeuse pagaille s'installe alors dans le pavillon des Garrison, laissant libre cours à de nombreux gags burlesques plutôt réussis. On peut notamment citer la fameuse scène où les chiens mettent sans dessus dessous l'atelier de peinture de Mark, répandant les couleurs partout. Une séquence qui aurait nécessité pas moins de 6 semaines de préparation d'après les dires de Tokar !
Le scénario accumulant les situations éculées manque certes d'originalité, mais le film rattrape ce défaut par son indéniable esprit « vintage » des années 60. On replonge avec un plaisir coupable dans l'Amérique naïve de l'époque, avec ses couples de jeunes mariés chastes tout droit sortis des sitcoms télé.
Les personnages restent dans les carcans convenus, Mark l'artiste sympathique, Fran la femme au foyer modèle un peu niaise. Si leurs caractères manquent de nuances, les performances attachantes de Jones et Pleshette font merveille, ce dernier duo formant un couple inoubliable du cinéma de l'époque.
Tokar réalise avec brio ce divertissement familial, exploitant surtout les innombrables talents des vedettes à quatre pattes. Le dressage des chiens, supervisé par les légendaires frères Weatherwax — connus pour leur travail sur les différentes adaptations des aventures de Lassie —, force l'admiration et confère une présence attachante aux toutous. Ils donnent vie à de nombreuses scènes déjantées, comme cette séquence culte de la réception mondaine dans le jardin tournant au puéril carnage canin !
Si 4 bassets pour un danois pèche par son scénario un peu mince et son manque de liberté, le film compense par son ton résolument bon enfant et sa fraîcheur rétro séduisante. Un petit bijou de naïveté pour toute la famille, à revoir avec un plaisir coupable teinté de douce nostalgie. Un régal pour les amoureux des toutous, qui seront aux anges devant ces craquants comédiens à quatre pattes !
Note : 7 / 10
Vu le 30 mars 2024
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage