Anatomie d'une chute
Le film encensé de Justine Triet a secoué le monde cinématographique en remportant la Palme d'Or à Cannes et en suscitant des attentes considérables. Entre les échos du discours engagé de Justine Triet contre Macron et pro-gilets jaunes et les murmures des nominations, le film a fait son entrée sur la scène avec un bouillonnement d'anticipations.
Dans une atmosphère empreinte de mystère, le film narre l'histoire de Daniel Maleski, un jeune garçon malvoyant qui découvre le corps immobile de son père dans la neige. L'ombre de la suspicion plane alors sur la mère, Sandra Voyter, entraînant un procès où la vérité est aussi fugace que la neige fondante. Les tensions conjugales, les secrets enfouis et les préjugés sociaux se mêlent dans un récit qui oscille entre la tragédie et le mystère.
Justine Triet tisse habilement une toile narrative complexe, explorant les rancœurs d'un couple en crise. Les forces résident dans l'examen des préjugés sociaux et des tensions intérieures.
Les personnages, notamment Sandra Hüller dans le rôle principal, sont une mosaïque complexe d'émotions. Sandra Hüller, bien que talentueuse, est confrontée à la barrière linguistique, forçant un bon nombre de scènes du film à être tournées en anglais, affichant ainsi des sous-titres perturbant parfois l'immersion du spectateur. Le jeune Milo Machado Graner, interprétant le fils, et le chien, véritable révélation canine, brillent dans leurs rôles respectifs.
Triet explore avec subtilité les thèmes de l'indépendance féminine, de l'échec, et du poids des secrets. Cependant, la conclusion ambigüe peut laisser le spectateur dans une quête persistante de réponses, ajoutant une dimension d'amertume à l'ensemble. La réalisation est une danse délicate entre la tragédie et le suspense.
Sandra Hüller offre une prestation captivante malgré le défi linguistique. Swann Arlaud, en avocat tourmenté, contribue à l'intensité des confrontations.
Anatomie d'une chute laisse une empreinte indélébile, mêlant drame et mystère dans une symphonie émotionnelle. Malgré quelques nuances, le film mérite ses éloges, laissant le public dans une réflexion fascinante mais parfois frustrante. Une expérience cinématographique puissante recommandée aux amateurs de récits complexes.
Note : 8 / 10
Dans une atmosphère empreinte de mystère, le film narre l'histoire de Daniel Maleski, un jeune garçon malvoyant qui découvre le corps immobile de son père dans la neige. L'ombre de la suspicion plane alors sur la mère, Sandra Voyter, entraînant un procès où la vérité est aussi fugace que la neige fondante. Les tensions conjugales, les secrets enfouis et les préjugés sociaux se mêlent dans un récit qui oscille entre la tragédie et le mystère.
Justine Triet tisse habilement une toile narrative complexe, explorant les rancœurs d'un couple en crise. Les forces résident dans l'examen des préjugés sociaux et des tensions intérieures.
Les personnages, notamment Sandra Hüller dans le rôle principal, sont une mosaïque complexe d'émotions. Sandra Hüller, bien que talentueuse, est confrontée à la barrière linguistique, forçant un bon nombre de scènes du film à être tournées en anglais, affichant ainsi des sous-titres perturbant parfois l'immersion du spectateur. Le jeune Milo Machado Graner, interprétant le fils, et le chien, véritable révélation canine, brillent dans leurs rôles respectifs.
Triet explore avec subtilité les thèmes de l'indépendance féminine, de l'échec, et du poids des secrets. Cependant, la conclusion ambigüe peut laisser le spectateur dans une quête persistante de réponses, ajoutant une dimension d'amertume à l'ensemble. La réalisation est une danse délicate entre la tragédie et le suspense.
Sandra Hüller offre une prestation captivante malgré le défi linguistique. Swann Arlaud, en avocat tourmenté, contribue à l'intensité des confrontations.
Anatomie d'une chute laisse une empreinte indélébile, mêlant drame et mystère dans une symphonie émotionnelle. Malgré quelques nuances, le film mérite ses éloges, laissant le public dans une réflexion fascinante mais parfois frustrante. Une expérience cinématographique puissante recommandée aux amateurs de récits complexes.
Note : 8 / 10
Vu le 13 décembre 2023
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage