Arlington road
Arlington road se déroule dans une rue paisible de la banlieue de Washington, où Michael Faraday, professeur d'histoire, et son fils Grant, se lient d'amitié avec leurs nouveaux voisins, les Lang. Tout semble normal jusqu'à ce que des soupçons naissent quant aux véritables intentions de cette famille modèle. La trame prend des tournants inattendus, secouant les apparences sereines de la banlieue.
Le scénario d'Ehren Kruger dévoile un concept solide et bien écrit qui maintient le spectateur en haleine. Les jeux de masques dans une relation de voisinage classique sont subtilement explorés.
Jeff Bridges, dans le rôle de Michael Faraday, incarne un veuf obsédé par la théorie du complot, déclenchant une suspicion grandissante envers ses voisins, interprétés par Tim Robbins et Joan Cusack. Si Bridges surjoue par moments, les performances globales maintiennent l'adhésion au récit, malgré quelques irrégularités dans le développement des personnages.
Mark Pellington, le réalisateur, réussit à insuffler une dose d'angoisse dans la banalité apparente de la vie de banlieue. La montée en puissance de la paranoïa est visuellement efficace, bien que le film puisse souffrir d'un rythme un peu lent au départ. La fin, malgré sa surenchère d'invraisemblances, reste surprenante, déviant des standards habituels.
Jeff Bridges livre une performance bouleversante, même si son jeu peut parfois verser dans l'excès. Tim Robbins et Joan Cusack, malgré des rôles exigeants, parviennent à maintenir une tension palpable. Cusack, sobre et terrifiante, se distingue particulièrement.
Arlington road offre un thriller surprenant et bluffant, révélant un dénouement inattendu qui laisse le spectateur dans la suspicion de son environnement. Malgré quelques longueurs et des dialogues étirés, le film réussit à conjuguer habilement les codes traditionnels du thriller avec une inventivité rafraîchissante. En dépit de sa crédibilité parfois ébranlée, cette réalisation de Pellington s'impose comme un film solide, méritant une exploration pour les amateurs du genre.
Note : 7 / 10
Le scénario d'Ehren Kruger dévoile un concept solide et bien écrit qui maintient le spectateur en haleine. Les jeux de masques dans une relation de voisinage classique sont subtilement explorés.
Jeff Bridges, dans le rôle de Michael Faraday, incarne un veuf obsédé par la théorie du complot, déclenchant une suspicion grandissante envers ses voisins, interprétés par Tim Robbins et Joan Cusack. Si Bridges surjoue par moments, les performances globales maintiennent l'adhésion au récit, malgré quelques irrégularités dans le développement des personnages.
Mark Pellington, le réalisateur, réussit à insuffler une dose d'angoisse dans la banalité apparente de la vie de banlieue. La montée en puissance de la paranoïa est visuellement efficace, bien que le film puisse souffrir d'un rythme un peu lent au départ. La fin, malgré sa surenchère d'invraisemblances, reste surprenante, déviant des standards habituels.
Jeff Bridges livre une performance bouleversante, même si son jeu peut parfois verser dans l'excès. Tim Robbins et Joan Cusack, malgré des rôles exigeants, parviennent à maintenir une tension palpable. Cusack, sobre et terrifiante, se distingue particulièrement.
Arlington road offre un thriller surprenant et bluffant, révélant un dénouement inattendu qui laisse le spectateur dans la suspicion de son environnement. Malgré quelques longueurs et des dialogues étirés, le film réussit à conjuguer habilement les codes traditionnels du thriller avec une inventivité rafraîchissante. En dépit de sa crédibilité parfois ébranlée, cette réalisation de Pellington s'impose comme un film solide, méritant une exploration pour les amateurs du genre.
Note : 7 / 10
Vu le 8 mars 2024