En 1996, David Twohy, entre deux échecs cinématographiques au box-office en tant que scénariste (Waterworld en 95 puis À armes égales en 97), réapparaît derrière la caméra avec The arrival. Un retour intrigant après son précédent et premier film, le sympathique Timescape : le passager du futur.

L'histoire suit Zane Zaminsky, un radioastronome interprété par Charlie Sheen, en quête de preuves d'une vie extraterrestre. Un signal mystérieux le mène à une découverte étonnante au Mexique, où des extraterrestres ont manifestement des projets peu orthodoxes pour la Terre.

Le film se divise en plusieurs parties, avec une première qui rappelle étrangement Contact, qui sortira l'année suivante, pour ensuite prendre une tangente différente. Là où le film de Zemeckis adopte une approche poétique, The arrival plonge dans un complot à grande échelle. Malheureusement, la dernière partie du film, notamment l'infiltration de Zane dans la base extraterrestre, semble maladroite et verse dans le registre de la série B, ce qui est regrettable.

L'acteur principal, Charlie Sheen, s'en tire plutôt bien dans son rôle. Cependant, le budget restreint du film se fait sentir, conférant à la dernière partie un aspect artificiel, contrastant avec l'inspiration initiale de la première partie.

L'analyse du scénario révèle des similitudes avec d'autres films du genre, mais aussi des choix narratifs qui le distinguent. Le développement des personnages, avec une mention spéciale pour Charlie Sheen, est satisfaisant malgré des lacunes dans l'écriture de certains rôles secondaires. Les thèmes abordés, notamment celui du réchauffement climatique extraterrestre, offrent matière à réflexion bien que le traitement aurait pu être plus approfondi.

La réalisation du film, dans l'ensemble, est correcte, bien que la dernière partie pâtisse du manque de moyens. Bref, The arrival offre une expérience mitigée. Si la première partie du film séduit par son inspiration, la suite déçoit en raison de choix scénaristiques et de contraintes budgétaires apparentes. Malgré cela, les performances solides des acteurs principaux et les thèmes intrigants permettent d'atteindre un équilibre relatif. Une œuvre qui aurait pu briller davantage avec des conditions plus propices.

Note : 7 / 10