Beastars (saison 1)
Adaptation animée du manga de Paru Itagaki, Beastars raconte le quotidien d'un lycée banal dans un monde, lui, pas franchement banal. Les habitants de ce monde sont des animaux anthropomorphes. Plus particulièrement, on suit ici Legoshi, un loup gris, un peu solitaire, qui tombe amoureux d'Haru, une lapine naine. Mais est-ce vraiment de l'amour ou de… l'appétit ?!
Extrêmement bien réalisé par le studio japonais Orange, cet animé a des airs de version pour adultes de Zootopie. On y retrouve, outre l'anthropomorphisme des personnages, l'opposition entre carnivores et végétariens, et la difficulté qu'implique leur cohabitation. Mais là où Beastars va plus loin, c'est lorsqu'il rajoute à cet univers les composantes que sont le sexe, l'intégration et la violence. Dans ce monde, les herbivores ont la cote, en particulier Louis, un cerf élaphe, modèle de réussite.
À propos de la violence, on retrouve ici des similitudes avec le film Grave, qui prend place lui aussi dans un milieu scolaire, et montre comment l'obsession pour la chair humaine peut conduire à la folie.
Bénéficiant d'une sortie française sur la plateforme Netflix, l'animé s'offre une version française de très bonne facture. Bref, entre l'animation soignée, un doublage léché, un scénario solide et prenant, ainsi qu'un rythme maîtrisé couplé à une durée assez courte (12 épisodes de 23 minutes pour cette première saison) font de cette série une petite pépite à ne pas manquer.
Note : 8 / 10
Extrêmement bien réalisé par le studio japonais Orange, cet animé a des airs de version pour adultes de Zootopie. On y retrouve, outre l'anthropomorphisme des personnages, l'opposition entre carnivores et végétariens, et la difficulté qu'implique leur cohabitation. Mais là où Beastars va plus loin, c'est lorsqu'il rajoute à cet univers les composantes que sont le sexe, l'intégration et la violence. Dans ce monde, les herbivores ont la cote, en particulier Louis, un cerf élaphe, modèle de réussite.
À propos de la violence, on retrouve ici des similitudes avec le film Grave, qui prend place lui aussi dans un milieu scolaire, et montre comment l'obsession pour la chair humaine peut conduire à la folie.
Bénéficiant d'une sortie française sur la plateforme Netflix, l'animé s'offre une version française de très bonne facture. Bref, entre l'animation soignée, un doublage léché, un scénario solide et prenant, ainsi qu'un rythme maîtrisé couplé à une durée assez courte (12 épisodes de 23 minutes pour cette première saison) font de cette série une petite pépite à ne pas manquer.
Note : 8 / 10
Vu le 27 mai 2020