Anatomie d'un scandale
Cette série, signée David E. Kelley et Melissa James Gibson, a débarqué sur Netflix en 2022 avec ses six épisodes captivants. Plongeant dans le tumulte d'un procès impliquant un ministre accusé de viol (donc conservateur), la série promettait un mélange délectable de drame politique et judiciaire.
On y suit Sophie Whitehouse, épouse du député James Whitehouse, qui se retrouve au cœur d'un scandale lorsque son mari est accusé de viol par son assistante parlementaire. Le procès qui s'ensuit dévoile les méandres de la vie estudiantine à Oxford, les privilèges de classe, et les ambiguïtés morales des protagonistes. Entre trahisons et révélations, la série explore les zones d'ombre de chacun.
Le scénario, bien que ne révolutionnant pas le genre, propose un retournement de situation astucieux au milieu de la série. Malheureusement, son potentiel impact est en grande partie sous-exploité. La conclusion, quant à elle, manque de mordant, laissant une impression mitigée. L'histoire, malgré ses airs de déjà-vu, reste néanmoins suffisamment intrigante pour maintenir l'intérêt du spectateur.
Rupert Friend, dans le rôle du ministre arrogant et dominateur, offre une performance convaincante. Sienna Miller, en revanche, semble être le maillon faible, principalement en raison des décisions difficiles à cerner de son personnage. Michelle Dockery, vedette de Downton abbey, en avocate de la défense, remplit son rôle, bien qu'elle puisse parfois manquer de conviction. Enfin, Naomi Scott, dans le rôle de la victime, apporte une sincérité appréciable.
La réalisation, mettant en scène les collèges d'Oxford et des décors londoniens cossus, offre une esthétique visuellement plaisante.
Anatomie d'un scandale se positionne comme une série correcte qui, bien qu'elle n'invente rien de nouveau, parvient à captiver avec son intrigue et ses performances d'acteurs. Les lacunes dans le développement du scénario et certaines performances inégales empêchent la série d'atteindre son plein potentiel. Pourtant, elle mérite l'attention des amateurs de drames judiciaires.
Note : 6 / 10
On y suit Sophie Whitehouse, épouse du député James Whitehouse, qui se retrouve au cœur d'un scandale lorsque son mari est accusé de viol par son assistante parlementaire. Le procès qui s'ensuit dévoile les méandres de la vie estudiantine à Oxford, les privilèges de classe, et les ambiguïtés morales des protagonistes. Entre trahisons et révélations, la série explore les zones d'ombre de chacun.
Le scénario, bien que ne révolutionnant pas le genre, propose un retournement de situation astucieux au milieu de la série. Malheureusement, son potentiel impact est en grande partie sous-exploité. La conclusion, quant à elle, manque de mordant, laissant une impression mitigée. L'histoire, malgré ses airs de déjà-vu, reste néanmoins suffisamment intrigante pour maintenir l'intérêt du spectateur.
Rupert Friend, dans le rôle du ministre arrogant et dominateur, offre une performance convaincante. Sienna Miller, en revanche, semble être le maillon faible, principalement en raison des décisions difficiles à cerner de son personnage. Michelle Dockery, vedette de Downton abbey, en avocate de la défense, remplit son rôle, bien qu'elle puisse parfois manquer de conviction. Enfin, Naomi Scott, dans le rôle de la victime, apporte une sincérité appréciable.
La réalisation, mettant en scène les collèges d'Oxford et des décors londoniens cossus, offre une esthétique visuellement plaisante.
Anatomie d'un scandale se positionne comme une série correcte qui, bien qu'elle n'invente rien de nouveau, parvient à captiver avec son intrigue et ses performances d'acteurs. Les lacunes dans le développement du scénario et certaines performances inégales empêchent la série d'atteindre son plein potentiel. Pourtant, elle mérite l'attention des amateurs de drames judiciaires.
Note : 6 / 10
Vu le 11 février 2024