Black swan
Présenté pour la première fois en 1877, Le lac des cygnes est un ballet composé par Tchaïkovski qui met en scène un prince qui tombe amoureux d'un cygne blanc métamorphosé en femme. Celui-ci décide de l'épouser mais se marie sans le savoir au cygne noir ; jumeau maléfique de celle qu'il aime.
Dans ce film, Darren Aronofsky nous conte l'histoire de Natalie Portman, danseuse émérite, qui convoite le première rôle de cette pièce mise en scène par Vincent Cassel. L'hiérosolymitaine approchant de la trentaine, ce rôle pourrait bien être le point final d'une carrière pas si brillante. En clair, c'est son dernier espoir de ne pas finir comme sa mère, ancienne danseuse, qui vit cloîtrée chez elle, repliée sur elle même, se reprochant sans cesse d'avoir raté sa carrière.
Lors des auditions, la jeune fille laisse au chorégraphe une impression mitigée : sa technique parfaite fait de son cygne blanc un modèle, mais handicape son cygne noir, censé être plus bestial. Elle va alors devoir travailler sans relâche pour réveiller l'animal qui est en elle.
D'une réalisation impeccable, Black swan nous entraîne dans les méandres malsains de la schizophrénie qui conduit inéluctablement à la folie pure. Angoissant, sombre, dérangeant – parfois choquant –, le film nous conduit au plus profond de l'anxiété humaine à un rythme effréné.
Alors que Vincent Cassel, Barbara Hershey et Mila Kunis sont excellents, Natalie Portman est tout simplement magistrale.
Après avoir peint un tableau noir du milieu du catch avec The wrestler, le réalisateur force encore sur le noir avec le monde de la danse. Le résultat est malsain et spectaculaire.
Note : 8 / 10
Dans ce film, Darren Aronofsky nous conte l'histoire de Natalie Portman, danseuse émérite, qui convoite le première rôle de cette pièce mise en scène par Vincent Cassel. L'hiérosolymitaine approchant de la trentaine, ce rôle pourrait bien être le point final d'une carrière pas si brillante. En clair, c'est son dernier espoir de ne pas finir comme sa mère, ancienne danseuse, qui vit cloîtrée chez elle, repliée sur elle même, se reprochant sans cesse d'avoir raté sa carrière.
Lors des auditions, la jeune fille laisse au chorégraphe une impression mitigée : sa technique parfaite fait de son cygne blanc un modèle, mais handicape son cygne noir, censé être plus bestial. Elle va alors devoir travailler sans relâche pour réveiller l'animal qui est en elle.
D'une réalisation impeccable, Black swan nous entraîne dans les méandres malsains de la schizophrénie qui conduit inéluctablement à la folie pure. Angoissant, sombre, dérangeant – parfois choquant –, le film nous conduit au plus profond de l'anxiété humaine à un rythme effréné.
Alors que Vincent Cassel, Barbara Hershey et Mila Kunis sont excellents, Natalie Portman est tout simplement magistrale.
Après avoir peint un tableau noir du milieu du catch avec The wrestler, le réalisateur force encore sur le noir avec le monde de la danse. Le résultat est malsain et spectaculaire.
Note : 8 / 10
Vu le 21 février 2011
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage