Tout ce qui brille
Gros succès critique et médiatique, Tout ce qui brille avait effectivement de bons arguments. En ces temps de crise identitaire, quoi de mieux qu'un film réhabilitant les habitants des quartiers ?
Ici, c'est Puteaux qui est à l'honneur ! En cette cité sur laquelle repose une partie du quartier d'affaires de la Défense vivent deux amies – les meilleures amies du monde – : une séfarade interprétée par Géraldine Nakache, la réalisatrice, et une algérienne, Leïla Bekhti. Les deux-moiselles, lors d'une virée parisienne, s'invitent dans une soirée chic où elles font la connaissance d'un couple de lesbiennes neuilléennes composé de Virginie Ledoyen et de Linh-Dan Pham.
S'habituant rapidement au luxe, Leïla Bekhti commence à écumer les soirées parisiennes au désespoir de son amie de toujours, se refusant à nier ses origines banlieusardes. Les deux, ne s'adressant plus la parole, se disputent par l'intermédiaire d'une amie commune, Audrey Lamy.
Scénaristiquement assez limité, le film s'appuie donc sur des personnages que l'on aimera ou pas. Plébiscité par nombre de célébrités cinématographiques, la pilule reste pourtant difficile à avaler. Autant Géraldine Nakache ne s'en sort pas trop mal, autant Leïla Bekhti peine à convaincre. Pire, Manu Payet en fiancé jaloux et colérique est tout simplement ridicule – Géraldine Nakache case son mari comme elle peut. Heureusement qu'Audrey Lamy s'en sort mieux. Gageons que la demoiselle fera carrière.
Bref, Tout ce qui brille est une comédie trop mièvre, dégoulinant de bons sentiments et au final complètement creuse. À côté de ces défauts, le film reste divertissant mais est bien loin de valoir les vivats de la presse.
Note : 5 / 10
Ici, c'est Puteaux qui est à l'honneur ! En cette cité sur laquelle repose une partie du quartier d'affaires de la Défense vivent deux amies – les meilleures amies du monde – : une séfarade interprétée par Géraldine Nakache, la réalisatrice, et une algérienne, Leïla Bekhti. Les deux-moiselles, lors d'une virée parisienne, s'invitent dans une soirée chic où elles font la connaissance d'un couple de lesbiennes neuilléennes composé de Virginie Ledoyen et de Linh-Dan Pham.
S'habituant rapidement au luxe, Leïla Bekhti commence à écumer les soirées parisiennes au désespoir de son amie de toujours, se refusant à nier ses origines banlieusardes. Les deux, ne s'adressant plus la parole, se disputent par l'intermédiaire d'une amie commune, Audrey Lamy.
Scénaristiquement assez limité, le film s'appuie donc sur des personnages que l'on aimera ou pas. Plébiscité par nombre de célébrités cinématographiques, la pilule reste pourtant difficile à avaler. Autant Géraldine Nakache ne s'en sort pas trop mal, autant Leïla Bekhti peine à convaincre. Pire, Manu Payet en fiancé jaloux et colérique est tout simplement ridicule – Géraldine Nakache case son mari comme elle peut. Heureusement qu'Audrey Lamy s'en sort mieux. Gageons que la demoiselle fera carrière.
Bref, Tout ce qui brille est une comédie trop mièvre, dégoulinant de bons sentiments et au final complètement creuse. À côté de ces défauts, le film reste divertissant mais est bien loin de valoir les vivats de la presse.
Note : 5 / 10
Vu le 2 novembre 2010