La petite Chartreuse
Réalisateur d'Art et d'essai, comme il se qualifie lui-même, Jean-Pierre Denis adapte ici un roman de Pierre Péju qui conte l'histoire d'un libraire (Olivier Gourmet) ancien alcoolique qui, après la départ de sa femme, a trouvé refuge auprès de ses livres et auprès de sa montagne, la Chartreuse. Grenoblois, il s'y rend régulièrement en camionnette. Sa vie est une routine solitaire bien réglée jusqu'au jour où son véhicule frappe une fillette (Bertille Noël-Bruneau) qui traversait la route en courant.
Gravement blessée, la jeune fille est également fortement traumatisée et ne prononce plus le moindre mot. Sa mère (Marie-Josée Croze), atterrée, n'ose même plus lui rendre visite. Olivier Gourmet comprend que la mission de s'occuper de cette petite fille lui incombe. Il l'emmènera alors en thérapie dans sa montagne.
Malgré un scénario assez convenu, les acteurs auraient été assez bons pour convaincre, voire pour émouvoir, si le rythme n'avait été aussi lent. Faisant s'éterniser chaque plan, le réalisateur montre bien la solitude et la dimension temporelle du calvaire que vivent les trois protagonistes, n'hésitant pas faire vivre ce calvaire au spectateur.
Évidemment, le film est conforme aux attentes de Jean-Pierre Denis puisque cet ennui mélancolique était l'objet même de l'œuvre ; d'ailleurs, il explique lui-même que le titre du film, La petite Chartreuse, outre la montagne, fait référence aux moines et à leur silence.
La pari est réussi, mais à quel prix ?
Note : 5 / 10
Gravement blessée, la jeune fille est également fortement traumatisée et ne prononce plus le moindre mot. Sa mère (Marie-Josée Croze), atterrée, n'ose même plus lui rendre visite. Olivier Gourmet comprend que la mission de s'occuper de cette petite fille lui incombe. Il l'emmènera alors en thérapie dans sa montagne.
Malgré un scénario assez convenu, les acteurs auraient été assez bons pour convaincre, voire pour émouvoir, si le rythme n'avait été aussi lent. Faisant s'éterniser chaque plan, le réalisateur montre bien la solitude et la dimension temporelle du calvaire que vivent les trois protagonistes, n'hésitant pas faire vivre ce calvaire au spectateur.
Évidemment, le film est conforme aux attentes de Jean-Pierre Denis puisque cet ennui mélancolique était l'objet même de l'œuvre ; d'ailleurs, il explique lui-même que le titre du film, La petite Chartreuse, outre la montagne, fait référence aux moines et à leur silence.
La pari est réussi, mais à quel prix ?
Note : 5 / 10
Vu le 4 décembre 2010