Chicken run
C'est là le premier long-métrage des studios Aardman, déjà connus pour leurs séries et courts-métrages en pâte à modeler, portés par les personnages de Wallace et Gromit, héros de trois courts-métrages parus entre 89 et 95. Le moins que l'on puisse dire, c'est que graphiquement, le film est très impressionnant.
Au cœur d'une ferme britannique, Ginger, une poule rousse au caractère intrépide, aspire à l'évasion. Confrontée à la perspective sinistre de devenir tourte au poulet, elle s'allie à Rocky, un coq américain aux talents d'évasion. Ensemble, ils fomentent un plan audacieux pour sauver leurs plumes de la machine à tourtes des Tweedy, tout en apprenant que la vraie liberté ne se trouve pas seulement au bout des ailes, mais aussi dans le pouvoir de l'unité.
Le film puise dans les classiques comme La grande évasion, mais son originalité réside dans son trait d'humour plumé. Le scénario, bien que reprenant des éléments familiers, demeure captivant, bien écrit et accessible à tous les âges. L'histoire, bien que prévisible à certains égards, conserve une fraîcheur qui la rend addictive, comme la promesse d'une récolte d'œufs.
Ginger, Rocky, et leurs comparses emplumés transcendent le cliché des simples volailles pour devenir des héros mémorables. L'animation de ces personnages en pâte à modeler atteint un sommet expressif, les rendant éminemment attachants.
< br> Au-delà des rires, Chicken run effleure des thèmes profonds tels que la liberté, la coopération, et la recherche d'un foyer. Le film, avec ses poules intrépides, invite à la réflexion sur le courage face à l'oppression et la détermination à briser les chaînes même quand elles sont faites de grillage de poulailler.
Les studios Aardman démontrent ici leur maestria artistique. L'utilisation de la pâte à modeler donne vie à un univers visuellement riche, où chaque détail compte. L'arrière-plan regorge de trouvailles comiques, et l'ingéniosité des effets visuels laisse une impression durable.
Côté doublage, si la VO voyait les rôles principaux occupés par Julia Sawalha et Mel Gibson, la VF regorge elle aussi de talents. Ou pour être plus précis, LES VF. Suite à des problèmes juridiques, deux doublages ont vu le jour, l'un avec, entre autres, Patrick Poivey, Gérard Hernandez, Patrick Préjean ou Éric Métayer, et l'autre avec Valérie Lemercier, Gérard Depardieu, Josiane Balasko, Claude Piéplu ou Henri Guybet. Bref, deux excellentes versions impossibles à départager.
Le film plane au-dessus des standards de l'animation avec humour et plumes. Les studios Aardman, déjà maîtres de l'animation en pâte à modeler avec Wallace et Gromit, délivrent une belle performance avec ce long-métrage. Certes, le film emprunte quelques clichés, mais il les transcende avec un dynamisme qui le hisse au rang de classique. Une escapade animée, pleine de panache, qui mérite amplement ses ailes d'excellence.
Note : 8 / 10
Au cœur d'une ferme britannique, Ginger, une poule rousse au caractère intrépide, aspire à l'évasion. Confrontée à la perspective sinistre de devenir tourte au poulet, elle s'allie à Rocky, un coq américain aux talents d'évasion. Ensemble, ils fomentent un plan audacieux pour sauver leurs plumes de la machine à tourtes des Tweedy, tout en apprenant que la vraie liberté ne se trouve pas seulement au bout des ailes, mais aussi dans le pouvoir de l'unité.
Le film puise dans les classiques comme La grande évasion, mais son originalité réside dans son trait d'humour plumé. Le scénario, bien que reprenant des éléments familiers, demeure captivant, bien écrit et accessible à tous les âges. L'histoire, bien que prévisible à certains égards, conserve une fraîcheur qui la rend addictive, comme la promesse d'une récolte d'œufs.
Ginger, Rocky, et leurs comparses emplumés transcendent le cliché des simples volailles pour devenir des héros mémorables. L'animation de ces personnages en pâte à modeler atteint un sommet expressif, les rendant éminemment attachants.
< br> Au-delà des rires, Chicken run effleure des thèmes profonds tels que la liberté, la coopération, et la recherche d'un foyer. Le film, avec ses poules intrépides, invite à la réflexion sur le courage face à l'oppression et la détermination à briser les chaînes même quand elles sont faites de grillage de poulailler.
Les studios Aardman démontrent ici leur maestria artistique. L'utilisation de la pâte à modeler donne vie à un univers visuellement riche, où chaque détail compte. L'arrière-plan regorge de trouvailles comiques, et l'ingéniosité des effets visuels laisse une impression durable.
Côté doublage, si la VO voyait les rôles principaux occupés par Julia Sawalha et Mel Gibson, la VF regorge elle aussi de talents. Ou pour être plus précis, LES VF. Suite à des problèmes juridiques, deux doublages ont vu le jour, l'un avec, entre autres, Patrick Poivey, Gérard Hernandez, Patrick Préjean ou Éric Métayer, et l'autre avec Valérie Lemercier, Gérard Depardieu, Josiane Balasko, Claude Piéplu ou Henri Guybet. Bref, deux excellentes versions impossibles à départager.
Le film plane au-dessus des standards de l'animation avec humour et plumes. Les studios Aardman, déjà maîtres de l'animation en pâte à modeler avec Wallace et Gromit, délivrent une belle performance avec ce long-métrage. Certes, le film emprunte quelques clichés, mais il les transcende avec un dynamisme qui le hisse au rang de classique. Une escapade animée, pleine de panache, qui mérite amplement ses ailes d'excellence.
Note : 8 / 10
Vu le 10 avril 2019